Quand le couperet tombe

Après le temps des retrouvailles, le temps du match, place au temps de l'émotion. Ce tome est définitivement placé sous celles-ci pour le meilleur et pour le pire.

Benino s'est qualifié pour les phases finales aussi bien côté filles que côté garçons, c'est un grand moment à célébrer, surtout chez les filles qui partaient de rien. Le tome s'ouvre donc de manière fort positive dans la joie et le bonheur de voir tous ces efforts payer. La reconnaissance est enfin là, même de ceux qui ont tant critiqué les filles et pas cru en elles. C'est assez jouissif. 

C'est aussi le temps des sentiments plus romantiques. On avait mis en pause la relation Nobara-Kumagai suite a pas mal de dramas avec Hibuki mais aussi avec l'administration et des rumeurs qui avaient couru au lycée, rendant la situation difficile pour Nobara. Mais leurs sentiments sont toujours là et un petit électrochoc réveille gentiment Kumagai bien heureusement ! Les fleurs bleues comme moi on doit donc à leur jolie séquence sentimentale sous la neige avec tout et rien n'est dit tandis qu'on sent leurs sentiments crier au fond d'eux, comme dans chaque bonne histoire sportive qui se respecte où le sport passe avant tout et le sentiment après pour ne pas perturber. Ça fonctionne toujours aussi bien malgré le côté mélo ^^'

Et justement ce côté mélo, je l'ai senti monter et monter tout au long du tome comme une épée de Damoclès, me demandant ce qui aller arriver à qui et quand. Ça n'a bien sûr pas manqué. Avec un tel temps, il est arrivé un accident que je vous laisse découvrir et qui va tout relancer, poussant certain à enfin ouvrir les yeux et relever la tête, poussant d'autres au fond du seau, révélant leur faiblesse derrière le masque de fiabilité qu'ils portent habituellement. Toutes les cartes sont relancées et c'est terrible de clore cette relecture sur ce point. Vite, on a besoin de la suite !