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Critique de Revival #8

par Blackiruah le dim. 18 mars 2018 Staff

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Je suis quelqu’un qui dort peu notamment les week end où je me réveille avant toute la ménagerie sauf souvent ma petite chatte qui me fixe telle une âme en peine. Et justement, quand je me lève, les 2 autres chats ont l’air de zombies, allongés n’importe comment avec des tronches dans le tréfonds. Mais au moindre son de croquettes : boum, ils courent dans tous les sens, miaulent comme s’ils réclamaient la nourriture depuis 24h. Bref, une revitalisation totale ! Simple et efficace. Dans un autre style, la série “Revival” narre un autre genre de revitalisation mais cette fois de personne belle et bien morte revenue mystérieusement à la vie comme si de rien n’était à Wasau, dans le Wisconsin. Avec ce huitième et dernier volume, Tim Seeley va enfin dévoiler tous les mystères de la série, de l’assassin d’Em, de l’origine de ce phénomène mystérieux ainsi que sa résolution finale pour un retour à la normale. Je suis souvent frustré avec les fins de série mais là c’est tout autre. J’ai trouvé ce finish très plaisant et les différentes révélations ne sortent pas de nulle part et s’inscrivent dans la continuité de la série. D’ailleurs, “Revival” aura été une excellente série de “mort-vivant” qui ne cesse d’explorer la nature humaine. La peur de la mort, la rédemption seront d’ailleurs au cœur de ce dernier volume mais aussi la répression et l’auto défense véhiculées par l’armée et les différentes forces de protection. Les comportements amèneront différents drames qui rythmeront ce dernier volume que j’ai dévoré du début à la fin. Pour revenir sur l’ensemble de la série, “Revival” vogue sur le genre de Walking Dead en mettant au cœur de son intrigue leurs “mort vivants” qui sont très loin des zombies classiques. Cette originalité amène beaucoup de fraîcheur à ce titre et j’ai apprécié la gestion de l’auteur qui n’est ni trop longue, ni trop rapide tout en amenant différents profils et réactions humaines apportant de la richesse à ce titre et surtout une crédibilité à ce genre de gestion quelque peu… effrayante. Au dessin, Mike Norton a su répondre présent sur (presque) l’intégralité de l’oeuvre. Son trait réaliste, tout en gardant une légère déformation pour amplifier les expressions des visages, fonctionnent du tonnerre sur ce genre de saga où la nature humaine est au centre de nos attentions. Chapeau aussi à cet univers graphique dans la neige qui donne un ton froid particulier à Revival tout comme les designs des différents monstres et situations horrifiques. Au final, je suis à la fois content de voir ce titre de qualité se finir avec une fin à la hauteur de cette saga si particulière qui ravira tout fan d’oeuvres de zombie avec une variante très originale faisant tout le sel de la série !

En bref

Je suis quelqu’un qui dort peu notamment les week end où je me réveille avant toute la ménagerie sauf souvent ma petite chatte qui me fixe telle une âme en peine. Et justement, quand je me lève, les 2 autres chats ont l’air de zombies, allongés n’importe comment avec des tronches dans le tréfonds. Mais au moindre son de croquettes : boum, ils courent dans tous les sens, miaulent comme s’ils réclamaient la nourriture depuis 24h. Bref, une revitalisation totale ! Simple et efficace. Dans un autre style, la série “Revival” narre un autre genre de revitalisation mais cette fois de personne belle et bien morte revenue mystérieusement à la vie comme si de rien n’était à Wasau, dans le Wisconsin. Avec ce huitième et dernier volume, Tim Seeley va enfin dévoiler tous les mystères de la série, de l’assassin d’Em, de l’origine de ce phénomène mystérieux ainsi que sa résolution finale pour un retour à la normale. Je suis souvent frustré avec les fins de série mais là c’est tout autre. J’ai trouvé ce finish très plaisant et les différentes révélations ne sortent pas de nulle part et s’inscrivent dans la continuité de la série. D’ailleurs, “Revival” aura été une excellente série de “mort-vivant” qui ne cesse d’explorer la nature humaine. La peur de la mort, la rédemption seront d’ailleurs au cœur de ce dernier volume mais aussi la répression et l’auto défense véhiculées par l’armée et les différentes forces de protection. Les comportements amèneront différents drames qui rythmeront ce dernier volume que j’ai dévoré du début à la fin. Pour revenir sur l’ensemble de la série, “Revival” vogue sur le genre de Walking Dead en mettant au cœur de son intrigue leurs “mort vivants” qui sont très loin des zombies classiques. Cette originalité amène beaucoup de fraîcheur à ce titre et j’ai apprécié la gestion de l’auteur qui n’est ni trop longue, ni trop rapide tout en amenant différents profils et réactions humaines apportant de la richesse à ce titre et surtout une crédibilité à ce genre de gestion quelque peu… effrayante. Au dessin, Mike Norton a su répondre présent sur (presque) l’intégralité de l’oeuvre. Son trait réaliste, tout en gardant une légère déformation pour amplifier les expressions des visages, fonctionnent du tonnerre sur ce genre de saga où la nature humaine est au centre de nos attentions. Chapeau aussi à cet univers graphique dans la neige qui donne un ton froid particulier à Revival tout comme les designs des différents monstres et situations horrifiques. Au final, je suis à la fois content de voir ce titre de qualité se finir avec une fin à la hauteur de cette saga si particulière qui ravira tout fan d’oeuvres de zombie avec une variante très originale faisant tout le sel de la série !

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