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Critique de Seven to Eternity #2

par Blackiruah le lun. 4 juin 2018 Staff

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Le roi Fange est toujours prisonnier des Mosaks et d’Adam, alors qu’il avait eu l’occasion de s’échapper lors de la fin du premier volume. Ainsi, le chemin se poursuit dans une atmosphère tendue où la troupe poursuit leur périple pour sauver Zhal du joug du maître des murmures. Mais ce dernier va-t’il en rester là ? Ce serait mal connaître Rick Remender. Car ce dernier est habitué à bousculer ses personnages vers des aubes toujours plus obscurs et c’est bien avec ce second volume que tout va changer. Tout d’abord, la troupe va tout doucement tomber dans le piège d’Osidis (le maître des murmures), les entraînant dans une forêt maudite qui va complètement bouleverser le statu quo. Je l’attendais de pied ferme notre cher Rick Remender, lui le spécialiste de récits dépressifs, mais au final j’ai été à la fois peu surpris de découvrir que ce petit groupe allait exploser et à la fois étonné par les différentes révélations qui m’ont mise sur le derrière. Force est de reconnaître que ce scénariste, malgré son style d’écriture un peu trop dramatique à mon goût, a un vrai génie pour mener une histoire surprenante où nous finissons par ne plus savoir qui est dans le vrai ou non. Le thème de la manipulation est d’ailleurs toujours au centre de cette oeuvre, mais à la fin de ce volume, nous ne savons plus qui manipule qui, et qui est dans le vrai. C’est assez surprenant au final et terriblement efficace. Par contre, ce second tome ne bénéficie pas de la présence de Jérôme Opeña sur tous les chapitres. Et forcément, même si c’est plus ou moins justifié par le scénario, c’est une grosse perte en qualité. Personnellement, le talent de l’artiste principal, à travers ses planches sublimes au côté très réaliste, me permettait de me projeter totalement dans cet univers alors qu’avec James Harren, ça fonctionne nettement moins bien. J’aurais préféré trouver un autre artiste plus proche de Jérôme Opeña mais malheureusement… Ça ne court pas les rues. Au final, le scénario permet tout de même de surmonter cette défaillance et de confirmer la grande qualité de cette série qui se repose avant tout sur un univers complexe et des personnages qui le sont tout autant. Sacré Rick Remender, il arrivera toujours à me surprendre même si l’auteur explore toujours des sentiments proche de la dépression… Comme quoi, “en art, comme dans la nature, rien ne se perd” !

En bref

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