Retour vers le passé : Robin des bois et ses joyeux compagnons (1952)

 

REALISATEUR

Ken Annakin

SCENARISTE

Lawrence Edward Watkin

DISTRIBUTION

Richard Todd, Joan Rice, Peter Finch, James Robertson Justice…

INFOS

Long métrage britannique
Genre : aventures
Titre original : The Story of Robin Hood and His Merrie Men
Année de production : 1952

À la fin des années 40, Walt Disney ouvre un nouveau studio en Angleterre après avoir récupéré des fonds bloqués pendant la Seconde Guerre Mondiale et avec la RKO, son distributeur d’alors, se lance pour la première fois dans le développement de longs métrages entièrement en de prises de vues réelles (contrairement à des films comme le controversé La Mélodie du Sud qui mélangeaient acteurs et animation). Le premier fut L’Île au Trésor, adaptation de Robert Louis Stevenson par Byron Haskin sortie en 1950. Ce fut un succès et Disney poursuivit dans le genre action et aventures avec Robin des Bois et ses joyeux compagnons.

Ce Robin des Bois marqua la première collaboration entre Disney et le réalisateur britannique Ken Annakin (notamment connu pour Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines et Le Jour le plus long), qui se poursuivit avec La Rose et l’Epée (1953), Le Troisième Homme sur la Montagne (1959) et Les Robinsons des Mers du Sud (1960). S’il était (très, très) loin d’avoir le budget des Aventures de Robin des Bois, le chef d’oeuvre avec Errol Flynn, Ken Annakin a concocté avec sa vision de la légende du hors-la-loi de Sherwood un bon petit divertissement tous publics, dynamique et enjoué.

 

 

L’histoire est classique (le roi Richard part aux croisades; il est remplacé par son frère le Prince Jean, qui accable son peuple de taxes…et face à lui se dresse Robin des Bois, devenu défenseur des opprimés après la mort de son père par une flèche tirée par un des hommes du shérif de Notthingham). Les passages obligés sont présents (le tournoi de tir à l’arc, l’affrontement entre Robin et Petit Jean sur le pont de bois…) mais l’intrigue ménage aussi des rebondissements qui la démarquent d’autres versions. Une place plus importante est aussi donnée aux rares personnages féminins.

Dans le rôle de Robin des Bois, Richard Todd (qui jouera à nouveau sous la direction de Ken Annakin dans La Rose et la Flèche) manque de charisme mais il est plutôt convaincant dans l’action et la comédie. Les seconds rôles lui volent tout de même la vedette, comme James Robertson Justice en Petit Jean, James Hayter en frère Tuck et Peter Finch en shérif de Nottingham.

 

 

Fait rare (à cette époque en tout cas), Robin des Bois fut aussi le héros d’un long métrage animé, le premier dont la production débuta après le décès de Walt Disney. Vu le sujet, il y a bien évidemment des points communs…dont la présence du ménestrel Allan-a-Dale, campé par le chanteur Elton Hayes (qui a joué le même genre de rôle dans Le Serment du Chevalier Noir) et devenu un coq dans le classique de l’animation de 1973.

 

Le film a été adapté en comic-strip par Jesse Marsh pour les Walt Disney’s Treasury of Classic Tales :

 

 

 

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