Retour vers le passé : Dark Angel (1990)

 

REALISATEUR

Craig R. Baxley

SCENARISTES

Jonathan Tydor et David Koepp

DISTRIBUTION

Dolph Lundgren, Brian Benben, Betsy Brantley, Matthias Hues…

INFOS

Long métrage américain
Genre : action/science-fiction
Année de production : 1990

- Je suis venu en paix.
- Et tu vas nous la foutre la paix maintenant, connard !

L’histoire de Dark Angel (l’un des premiers scripts co-signé par David Koepp, futur scénariste de Jurassic Park et Spider-Man, sous le pseudonyme de Leonard Maas Jr) coche tous les passages obligés du buddy movie. Jack Caine (Dolph Lundgren avait gardé pour l’occasion sa coloration brune du Punisher) est un flic pas vraiment porté sur le règlement. Suite à une opération qui a mal tourné, son collègue est tué. Malgré les protestations de son chef, il parvient à rester sur l’affaire mais il doit supporter un nouveau co-équipier, Arwood Smith, un agent du F.B.I. qui ne peut pas aller aux toilettes sans remplir un formulaire.

 

 

Les deux hommes sont très différents et se tapent sur les nerfs…et ils finiront bien entendu par s’entendre et devenir potes. Rien de neuf, donc…sauf que la menace qu’ils doivent affronter vient de l’espace. Un colosse alien (l’allemand Matthias Hues, vu notamment dans Kickboxer II et Star Trek VI) venu sur Terre récolter une drogue très prisée sur sa planète : il tue ses victimes par overdose et au moment de la mort récolte l’endorphine directement dans leurs cerveaux, substance nécessaire pour synthétiser ce puissant stupéfiant qu’il appelle « barsi ».

L’extraterrestre répète l’opération plusieurs fois en choisissant ses proies au hasard, ce qui se révèle vite répétitif. Mais pour son deuxième film en tant que réalisateur (après Action Jackson), l’ancien coordinateur de cascades Craig R. Baxley a su concocter quelques bonnes petites scènes d’action explosives. Les flingues de l’espace font tout péter et le grimaçant dealer alien tranche des gorges à tout va avec son lanceur de disques…

 

 

Le scénario est assez fainéant, il y a quelques chutes de rythme entre deux grosses pétarades mais même si l’ensemble ne vole (franchement) pas très haut, cette petite production qui mélange les genres sans s’embarrasser de subtilité (ah, ces dialogues V.F…Mais c’est qui ce type ? Une espèce de pédé de l’espace !) reste aussi crétine et divertissante qu’à l’époque où je louais à la chaîne des séries B (et Z) au vidéo-club.

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