REALISATEUR

Wes Craven

SCENARISTES

George Arthur Bloom et Don Roos

DISTRIBUTION

Pat Hingle, Noah Hathaway, Virginya Keehne…

INFOS

Téléfilm américain
Genre : aventures
Année de production : 1986

Présentant reportages, documentaires, dessins animés et fictions, l’émission anthologique Le Monde Merveilleux de Disney (The Wonderful World of Disney) a été diffusée pour la première fois aux Etats-Unis en 1954 (en contrepartie du financement pour le premier parc à thèmes Disneyland). Au fil des années, le programme a connu plusieurs titres et plusieurs remaniements, avec en 1986 une relance basée autour d’un « film de la semaine ». Celui du 25 mai 1986 s’intitule Casebusters et il a été réalisé par un certain Wes Craven.

Wes Craven a connu le succès en 1984 avec Les Griffes de la Nuit, mais la suite fut plus difficile. Le regretté réalisateur a enchaîné deux flops avec La Colline a des Yeux N°2 et L’Amie Mortelle et entre ces tournages pour le cinéma, il a signé plusieurs segments de la série La Cinquième Dimension. À cette même période, Wes Craven cherchait à s’éloigner de son genre de prédilection, il fut même l’un des metteurs en scène pressentis pour Superman IV mais il ne s’est pas entendu avec Christopher Reeve. Et en 1986, on le retrouve donc aux commandes d’un téléfilm Disney pour les kids.

Avec sa durée de 45 mn, Casebusters est un téléfilm qui ressemble à un pilote pour une potentielle série TV. Ce bon vieux Pat Hingle (qui sera ensuite le commissaire Gordon dans la tétralogie Batman) joue un ancien flic qui s’est reconverti dans la sécurité. Il accueille pour une semaine ses petits enfants, incarnés par Noah Hathaway (Atreyu dans L’Histoire sans fin) et Virgynia Keehne (L’Invasion vient de Mars). Pour tromper leur ennui, le frère et la soeur se prennent pour James Stewart dans Fenêtre sur Cour et déjouent un cambriolage dans une maison qui se trouve dans le même quartier que celui de leur grand-père…avant de découvrir que les habitants de cette demeure sont des faux-monnayeurs…

Casebusters est un sympathique divertissement pour la jeunesse. C’est très léger et il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’intense mais avec sa durée resserrée, cette petite histoire ne manque pas de rythme et de rebondissements, avec plusieurs courses poursuites en voiture. Et Wes Craven se rappelle brièvement de ses racines horrifiques le temps de la visite de la maison abandonnée à qui il donne un petit (là encore c’est très léger, hein) côté menaçant.