Retour vers le passé : Always (1989)

 

REALISATEUR

Steven Spielberg

SCENARISTE

Jerry Belson

DISTRIBUTION

Richard Dreyfuss, Holly Hunter, John Goodman, Brad Johnson, Audrey Hepburn…

INFOS

Long métrage américain
Genre : comédie dramatique/romantique/fantastique
Année de production : 1989

Pete Sandich est l’as des as des pompiers volants dans tout le Montana. Mais c’est aussi un casse-cou de première et c’est une chose que sa compagne Dorinda ne supporte plus. Pete accepte alors de prendre sa retraite pour devenir le directeur d’une école de formation dans le Colorado. Mais lors de sa dernière sortie, il meurt en sauvant la vie de son meilleur ami Al Yackey. Après une rencontre dans l’au-delà avec l’ange Hap (Audrey Hepburn, l’élégance personnifiée, dans son dernier rôle au cinéma), Pete est ramené sur Terre pour servir d’inspiration à Ted Baker, un apprenti pilote…une mission fantomatique qui prendra un tour encore plus personnel quand Pete se rend compte que Ted est tombé amoureux de Dorinda…

L’année dernière, j’ai regardé le documentaire Spielberg de Susan Lacy, centré sur la vie et la carrière du réalisateur/producteur. La rétrospective était assez complète mais il y a tout de même quelques ellipses…et la première concerne Always puisque le docu passe directement de Indiana Jones et la dernière croisade à Hook. Ce qui ne m’a pas vraiment étonné car Always a toujours été considéré comme un Spielberg mineur. Et il l’est, ce que je reconnais …mais cela ne m’empêche pas de le regarder à chaque fois que j’en ai l’occasion (contrairement à des Spielberg des années 2000 que je n’ai jamais revus).

 

 

Always est le remake d’un film de 1943 réalisé par Victor Fleming et intitulé Un nommé Joe. Co-écrit par Dalton Trumbo, le récit suit un héroïque pilote américain (joué par Spencer Tracy) abattu après avoir réussi à couler un porte-avions allemand avant de servir d’ange gardien à un jeune pilote. Je n’ai toujours pas vu Un nommé Joe mais d’après le résumé disponible sur le net, Always me semble assez fidèle à son modèle, le monde des pompiers volants remplaçant le contexte du second conflit mondial.

Steven Spielberg et Richard Dreyfuss ont toujours été fans de Un nommé Joe…il se dit même qu’ils en parlaient déjà sur le tournage des Dents de la Mer. Le long métrage passe même à la télévision dans une scène de Poltergeist. Alors oui, Always a ses défauts, quelques petits problèmes de rythmes, quelques passages qui mettent trop de mots là où des silences, des regards fonctionneraient un peu plus…mais je suis emporté par l’histoire d’amour de Pete et de Dorinda à chaque fois.

 

 

Le trio vedette est attachant (je n’inclus pas Brad Johnson qui est assez fade). Richard Dreyfuss et John Goodman forment un irrésistible duo de potes. Holly Hunter est magnifique, craquante, touchante. Il y a de l’émotion, de jolies petites touches d’humour, une scène de danse chorégraphiée comme une comédie musicale, des incendies de forêts impressionnants et de belles fulgurances poétiques, dont un envoûtant reflet de la danse précédente, moment de grâce où deux âmes-soeurs se rejoignent. C’est pour cela que j’aime Always, même si c’est un Spielberg mineur…et que je le préfère au Ghost de Jerry Zucker sorti l’année suivante.

They asked me how I knew
My true love was true
Oh-oh-oh-oh, I, of course, replied
"Something here inside
Cannot be denied" (Ooh, ooh, ooh)
They said, "Someday you’ll find
All who love are blind"
Oh-oh-oh-oh
When your heart’s on fire
You must realize
Smoke gets in your eyes

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