Retour vers le passé : Carry on regardless (1961)

 

 

REALISATEUR

Gerald Thomas

SCENARISTE

Norman Hudis

DISTRIBUTION

Sidney James, Kenneth Connor, Charles Hawtrey, Joan Sims, Kenneth Williams…

INFOS

Long métrage britannique
Genre : comédie
Année de production : 1961

Sorti en 1961, Carry on regardless (que l’on peut traduire par « allez-y, quoi qu’il arrive »…ce qui est d’ailleurs la toute dernière réplique) est le cinquième volet de la franchise, véritable institution de la comédie en Grande-Bretagne (et méconnue chez nous). Regardless a été tourné entre Carry on Constable (1960) et Carry on cruising (1962) par les équipes habituelles, dont le réalisateur Gerald Thomas, le producteur Peter Rogers, le scénariste Norman Hudis et la bande d’acteurs que l’on retrouve de film en film.

 

 

 

Dans Carry on regardless, Sidney James (qui était le chef des gendarmes dans Constable) dirige Helping Hands, une sorte d’agence d’intérim qui recrute de drôles de personnes pour les jobs les plus étranges. Mais même la plus simple des tâches peut donner des résultats catastrophiques entre les mains de ces bras cassés aussi sympathiques qu’incompétents. Il n’y a pas d’histoire à proprement parler dans ce cinquième Carry on, plutôt une suite de sketchs menés avec l’entrain caractéristique de la série.

Cette structure donne un résultat inégal selon les saynètes (les comédiens ont chacun leur moment en solo…certains sont très drôles, d’autres un peu moins…avant de se retrouver pour le grand final) mais la recette Carry on donne souvent des résultats savoureux, avec une nouvelle fois (ce qui fait que je me répète un peu dans ces billets) ce mélange de jeux de mots intraduisibles en français, de gags slapstick et de sous-entendus (un brin graveleux) que l’on retrouve à chaque livraison.

 

 

Les critiques britanniques n’étaient pas vraiment emballés par les Carry on mais le public a suivi, plaçant régulièrement ces films dans le Top 10 des succès de l’année au box-office. Les épisodes se sont donc enchaînés, à raison de un ou deux par an (sauf en 1964, l’année la plus prolifique avec trois Carry on) jusqu’en 1978.

Il y a eu aussi plusieurs passages par la télévision et la scène avant un retour pas très apprécié en 1992 pour Carry on Colombus, une parodie historique sur le 500ème anniversaire de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb (dont la sortie a coïncidé avec celles des versions de John Glen et Ridley Scott), souvent classée parmi les plus mauvais Carry on par les fans.

Commentaires (0)