TUMATXA ! - EPISODE 7 : Sang et stupre éternels à Soho

 

Retour de « Tumatxa! » cette semaine pour la septième édition de la saison, avec du cinoche, de la littérature, de la BD, de la zique… le tout collant plutôt de près à l’actualité la plus brûlante, une fois n’est pas coutume !!

Pour le cinéma, on se penche sur le tout dernier-né de la filmo du surdoué Edgar Wright, attendu par votre serviteur avec une impatience inhumaine ; ça s’appelle « Last Night In Soho », ça rend hommage (entre autres bonnes choses) au giallo de la grande époque, et c’est mis en scène de manière tellement incroyable (mais alors vraiment) qu’on pardonne volontiers au film ses quelques errements scénaristiques. A ne pas louper, vous êtes avertis.

Pour la littérature, retour sur un fleuron de la littérature féministe/post-punk/expérimentale avec « Sang et stupre au lycée » (1984 à la base) de la très douée et très énervée Kathy Acker, que les éditions Laurence Viallet ont eu l’excellente idée de rééditer il y a quelques mois. Pour faire une distinction un brin artificielle, Voilà un roman sacrément ambitieux sur la forme, et sacrément en avance sur son temps sur le fond…

Pour la BD, histoire de faire écho à l’actualité du blockbuster amerloque, on se penche sur la reprise du titre « Les Eternels » (initialement créés par Jack « The King » Kirby dans les années 70) assurée par Kieron Gillen au scénar’ et Esad Ribic au dessin, et c’est franchement pas mal cette affaire-là. « Seule la Mort est éternelle », tel est le titre de ce premier volume tout fraîchement sorti…

Le tout se déguste avec une bonne lichette de zique, comme il se doit : Converge et Chelsea Wolfe unissent leurs forces pour un album collaboratif qui dépote, avec « BloodMoon : I », dont on écoute le très beau « Crimson Stone » ; Steven Price, collaborateur régulier d’Edgar Wright, est en charge de la musique originale de « Last Night In Soho », et on s’envoie du coup le classieux « Neon », issu de cette BO ; James Lollar alias GosT enquille les albums comme des perles, et ne déçoit pas avec « Rites Of Love And Reverence », dont est extrait le très « goth » « Embrace The Blade » ; enfin, on conclue en beauté avec les vétérans du black norvégien Darkthrone, qui reviennent cette année avec l’excellent « Eternal Hails », dont est issu l’épique « Voyage To A Northpole Adrift »…!!!

« Set sail for the void ahead
Bewildered plains arise like altars of numb hope
Prodigal son boomerangs
To the harbour of the damned »

EPISODE 7 !!!

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