Neji est un one-shot assez particulier, puisqu'il est divisé en trois actes:
- acte 1: le réveil
- acte 2: Batsu
- acte 3: Norma Jean P013
Les deux premiers actes relatent la fuite de Néji (le personnage principal) et la rencontre avec son futur compagnon, nommé Batsu.
L'histoire pourrait très bien se terminer au bout de ces deux actes.
Seulement pour que Néji soit publié en one-shot "livre de poche", il fallait combler 42 pages qui restaient vides; c'est ainsi que la mangaka a imaginé un troisième acte, sur un ton plus gai, et plus sympa, en bref ça n'a plus rien à voir avec le début. Cependant, il faut s'accrocher pour ne pas louper un détail important, pour tout comprendre; ce chapitre a été rétréci au maximum afin de tenir en 42 pages...
Le style de dessin des deux premiers tiers du manga marque les débuts de Yuki Kaori. Les tracés sont maladroits, son manque d'assurance apparait de manière flagrante (l'auteur le dit elle-même).
En revanche, le dernier acte présente un graphisme parfait, beaucoup plus moderne et évolué, bien détaillé et subtile, enfin: le dessin fait plus shojo, il est très agréable à la lecture. Ce grand changement est du aux huit années qui se sont écoulées, durant lesquelles l'auteur s'est consacrée à une longue série bien connue...
Les protagonnistes sont plutot de nature étonnante. Certains sont surprenants (Luzer, Néji), d'autre sont attachants (Batsu, Norma), d'autres détestables (Mademoiselle Sonia), comme dans n'importe quel manga; cependant, certains personnages disposent de détails que le lecteur n'aurait jamais pu imaginer, très inattendus (Batsu, Luzer, Ziggy). Ce qui amène à ce one-shot une touche d'humour, et, au contraire, de mélancolie, de surprise.
Concernant l'édition, Tonkam réalise un plantage grandiose. Pour un manga publié en 2005, la qualité est totalement médiocre. Avec des planches impossibles à voire entièrement, des phrases coupées. Ca ressemble à un travail baclé ("les premieres histoires datent de 1992, vite publions-le pendant que l'auteur est encore dans le vent")...
Pour le bilan, Néji est un manga plus qu'original sur un thême peu repris: la vie après avoir été coupé du monde pendant très longtemps (ici, après avoir été cryogénisé).
Des dessins globallement agréables à l'oeil, des protagonnistes surprenants. La note pour ceci aurait été de 8.5.
Seulement l'insupportable édition rabaisse la note à un petit 7.
- acte 1: le réveil
- acte 2: Batsu
- acte 3: Norma Jean P013
Les deux premiers actes relatent la fuite de Néji (le personnage principal) et la rencontre avec son futur compagnon, nommé Batsu.
L'histoire pourrait très bien se terminer au bout de ces deux actes.
Seulement pour que Néji soit publié en one-shot "livre de poche", il fallait combler 42 pages qui restaient vides; c'est ainsi que la mangaka a imaginé un troisième acte, sur un ton plus gai, et plus sympa, en bref ça n'a plus rien à voir avec le début. Cependant, il faut s'accrocher pour ne pas louper un détail important, pour tout comprendre; ce chapitre a été rétréci au maximum afin de tenir en 42 pages...
Le style de dessin des deux premiers tiers du manga marque les débuts de Yuki Kaori. Les tracés sont maladroits, son manque d'assurance apparait de manière flagrante (l'auteur le dit elle-même).
En revanche, le dernier acte présente un graphisme parfait, beaucoup plus moderne et évolué, bien détaillé et subtile, enfin: le dessin fait plus shojo, il est très agréable à la lecture. Ce grand changement est du aux huit années qui se sont écoulées, durant lesquelles l'auteur s'est consacrée à une longue série bien connue...
Les protagonnistes sont plutot de nature étonnante. Certains sont surprenants (Luzer, Néji), d'autre sont attachants (Batsu, Norma), d'autres détestables (Mademoiselle Sonia), comme dans n'importe quel manga; cependant, certains personnages disposent de détails que le lecteur n'aurait jamais pu imaginer, très inattendus (Batsu, Luzer, Ziggy). Ce qui amène à ce one-shot une touche d'humour, et, au contraire, de mélancolie, de surprise.
Concernant l'édition, Tonkam réalise un plantage grandiose. Pour un manga publié en 2005, la qualité est totalement médiocre. Avec des planches impossibles à voire entièrement, des phrases coupées. Ca ressemble à un travail baclé ("les premieres histoires datent de 1992, vite publions-le pendant que l'auteur est encore dans le vent")...
Pour le bilan, Néji est un manga plus qu'original sur un thême peu repris: la vie après avoir été coupé du monde pendant très longtemps (ici, après avoir été cryogénisé).
Des dessins globallement agréables à l'oeil, des protagonnistes surprenants. La note pour ceci aurait été de 8.5.
Seulement l'insupportable édition rabaisse la note à un petit 7.
En bref
7
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