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Critique de Karneval #8

par Pois0n le ven. 28 juin 2013 Staff

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ENCORE un tome de transition. Mais contrairement au précédent, on s'ennuie ferme dans le huitième volume de Karneval. Alors que Touya Mikanagi prouvait avec le précédent qu'elle pouvait rendre sa série vraiment intéressante, ici, on a, une fois de plus, deux cent pages pour pas grand-chose... La mission d'infiltration mettant en scène Tsukumo, Jiki et Kiichi composant la plus grande partie du tome est fade et sans intérêt, la narration s'avérant brouillonne, à peu près autant que la mise en scène qui rend les passages mouvementés totalement illisibles. On ne ressent ni l'importance de la mission, ni l'implication des personnages, et la présence d'illusions dans l'histoire ne rend pas les choses plus compréhensibles, loin de là. Surtout que comme toujours, l'auteure passe d'un groupe de personnages à un autre pour nous emmener complètement ailleurs et ce, sans transition. On continue donc à suivre la vie de Gareki à l'académie via de très courts passages tenant plus de la tranche de vie qu'autre chose. L'auteure s'attarde un peu sur le ressenti de Tsubame, ce qui est plutôt appréciable. De son côté, Nai poursuit ses efforts pour se rapprocher de Karoku. Cet aspect du manga est nettement plus réussi, mais ne constitue ici qu'une part très réduite du volume. Il faudra attendre, comme souvent, les toutes dernières pages pour qu'il se passe enfin quelque chose d'intéressant... Touya Mikanagi déçoit un peu. Après un très bon volume, en pondre un aussi moyen, peut-être le moins intéressant depuis le début de la série, relève de la gageure. Non seulement l'histoire avance à peine, mais il n'y a quasiment aucun plaisir de lecture. On sent bien que le très nébuleux scénario global est plus ou moins clair dans l'esprit de son auteure et qu'elle sait où elle va, mais elle peine vraiment à poser les choses à plat, à "transmettre", et tant le rythme lent du récit que le manque de fluidité des affrontements, sans parler des très nombreux à-côté comme la réunion dans les hautes sphères de Circus, aussi soporifique le les précédentes, ne facilitent pas l'immersion du lecteur. Reste à voir si le volume suivant sera tout aussi médiocre, ou meilleur, car le cliffhanger de fin donne, comme d'habitude, envie de lire la suite. Touya Mikanagi maîtrise au moins parfaitement cette technique-là. Rien à redire sur l'édition de Ki-oon comme toujours: pages couleur, papier et impression impec', bonus sous la jaquette...

En bref

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