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Critique de Dark Wolverine #2

par Auray le sam. 8 déc. 2018 Staff

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Les Dark Avengers sont de retour !

Le cross-over « Siège » signe la fin d'une bonne époque chez Marvel, celle du « Dark Reign », où pendant un certain moment, Norman Osborn était à la tête du HAMMER tout en créant alors ses Dark Avengers. C'est ce qui a manqué au récent « Secret Empire » : un captain America mauvais à la tête de l'Amérique pendant quelques mois, ça aurait fait durer le plaisir et mis à l'honneur cette idée que l'on avait pris le temps de se mettre en place. Bref, après le siège, un ancien Dark Avengers de Norman est livré à lui-même, et c'est un peu le fils de Wolverine quand il le veut bien, il s'appelle Daken.
   
Les épisodes de la première partie, « l'heure des comptes » contiennent Dark Wolverine et Wolverine : Origins. Il y a donc quatre artistes différents, retenons surtout Daniel Way qui a fait un travail formidable sur Deadpool en tant que scénariste et cette fois, on le verra sur l'ensemble de cet arc. Puis on  remarque les dessins vraiment superbes de Stephen Segovia (le récent War Mother paru chez Bliss comics) : on peut renier le côté classique du trait, mais ça reste très propre. Sinon l'histoire est bien menée, surtout au niveau de l'établissement du plan de Wolverine pour enlever l'influence du mutant Romulus auprès de sa progéniture, qui malgré la complexité de leurs relations, le considère comme son vrai père d'adoption.
Tout est sympa dans le numéro 87 de Dark Wolverine, de la couverture magnifiée de Stephanie Hans sur notre antihéros au-dessus de la fontaine de Trevi jusqu'au contenu. Il s'agit ici d'un jeu de séduction avec un bel Italien. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, on ne rentre pas dans la caricature, il y a beaucoup de finesse dans les postures données par Mirco Pierfederici comme dans les paroles qui respectent le caractère obtus et l'ambigu de Daken.
« Un beau rêve » fait partie de mes épisodes préférés, non pas seulement parce que c'est John Romita Jr (Avengers) au dessin, mais aussi parce qu'il sonne la fin pour le Punisher, et quelles scènes, quel spectacle ! Notre dessinateur est alors au mieux de sa forme, est-ce le fait de travailler pour l'histoire de Rick Remender (Uncanny Avengers) ?
Du coup, on en reveut, en conséquence, Marvel en redonne, mais il s'agit pas du combat de trop, puisque Frank devient FrankenCastle, il faut comprendre le Punisher en mode mort-vivant. M. Segovia et Way (secondé par Liu) revient sur Dark Wolverine 88 et 89 pour nous en mettre plein les mirettes, tandis que sur les comics Franken-Castle 19 et 20, nous aurons Remender et Tony Moore. Une pure baston où la règle est simple : s'amuser avec les ressources d'autoguérison des gars, et ça fait mal ! Un exercice qui plaira aux fans de Deadpool Versus ou de la trilogie du Massacre par exemple.

Un très bon divertissement pour ce Deluxe sur le fils de Wolverine, au moment où il avait un grand rôle, car depuis, on l'a peu revu, peut-être juste quand on cherchait un héritier après la mort de son père dans Wolverines, mais X-23 a été plus rayonnante. Le retour dans Legacy du mutant griffu fera-t-il revenir le mauvais fils ? A suivre !
   

En bref

Un très bon divertissement pour ce Deluxe sur le fils de Wolverine, au moment où il avait un grand rôle, car depuis, on l'a peu revu, peut-être juste quand on cherchait un héritier après la mort de son père dans Wolverines, mais X-23 a été plus rayonnante. Le retour dans Legacy du mutant griffu fera-t-il revenir le mauvais fils ? A suivre !

8
Positif

La bonne époque Marvel,

John Romita Jr,

Remender,

Way

Negatif

Les épisodes du début sont coupés (mais l'introduction écrite résout le problème)

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