Idéalisme obsolète

Ayant eu l'occasion d'emprunter un livre phare de la science-fiction française des années 70 dans la réédition de Glénat, j'ai sauté sur l'occasion de le découvrir enfin.

Je ne cacherai pas ma déception devant des dessins vieillots clones des Flash Gordon (Guy l'Éclair en VF). Presque 10 ans après Barbarella, le lecteur pouvait s'attendre à un peu plus de folie. C'est un très sage N&B qui est réalisé là d'abord par Auguste Liquois pour la 1e partie et Dut pour la 2e partie, Marijac restant au scénario des 2.

En plus, le côté méchants japonais ayant survécu à la IIe guerre mondiale et voulant rétablir leur honneur quitte à s'associer à des envahisseurs martiens est plutôt dépassé. L'idée de 2 peuples de "martiens" différents, l'un esclave de l'autre, est assez amusante. Évidemment, ici ce ne sont pas des héros américains qui sauvent le monde (comme dans la majorité des films de SF), mais un officier français charismatique associé à des représentants de tous les pays de l'ONU (il faut croire que Marijac croyait que cet organisme serait vraiment fédérateur).

Une grosse déception pour moi, mais qui n'en sera peut-être pas une pour d'autres lecteurs.