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Critique de Tremen #1

par ginevra le sam. 12 oct. 2019 Staff

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Un monde désertique sans âme

Une BD muette en grisaille avec un personnage qui se déplace dans un monde semi désertique.

Que dire? Les images ont splendides et je me serais bien imaginée me promenant dans un musée au milieu de ces images en grande taille pour être intégrée dans ce monde. Mais je n'ai pas réussi à adhérer totalement à cet album : une suite d'images, même superbes, ne font pas forcément une histoire cohérente. Ici les 3 chapitres m'ont laissé un peu sur ma faim.

L'influence des surréalistes me semble évidente dans le travail de Pim Bos : des déserts et immeubles à la Chirico, des créatures dignes de Dali ou Ernst… Plus une allusion à l'un des tableaux les plus célèbres de Hopper en fin de chapitre 1. Côté influenceurs du monde de la BD, j'ai cru voir Moebius, Bilal. Il y a aussi un petit côté Planète Sauvage, film de Roland Topor et René Laloux.

Avec Philippe Druillet en préface et Marc Caro en postface, l'album a de beaux parrains bien surréalistes eux aussi. Marc Caro évoque le fait que "Tremen" veut dire "passage" en breton. Il nous recommande aussi le visionnage du court-métrage Ghozer de Pim Bos. À tenter, donc!

Le texte en dos d'album est :

"Tremen, ou l'étrange errance d'un voyageur dont les pouvoirs télépathiques sèment le chaos. Entre l'Arzach de Moebius et le Stalker d'Andreï Tarkovski, un récit muet éblouissant."

J'avoue ne pas avoir compris l'existence de pouvoirs télépathiques dans l'album. Et je trouve le rapport à Stalker un peu osé puisque La Zone est brillamment colorée au contraire du monde réel et que, en plus, on n'y trouve pas âme qui vive.

Un bel exercice de style mais un peu trop froid.

En bref

De belles images dans lesquelles je ne suis pas entrée

5
Positif

graphismes superbes

Negatif

pas d'histoire selon moi

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