On a tous quelque chose de Shõjo addict

Quand je pense au studio Clamp, c'est immédiatement dans mon esprit Magic Knight Rayearth que j'ai tant aimé, et que j'ai mis dans un de mes tiroirs de la bibliothèque, genre je ne lis pas de manga à destination d'un public féminin, car je suis un garçon. Promis, je vais les ressortir, car on a tous quelque chose de Shõjo addict.

Et s'il y a bien un titre qui a mis tout le monde d'accord, c'est Card Captor Sakura, de plus, la suite n'a pas à rougir de honte. Nous retrouvons la marque de fabrique des créatrices, même si depuis Magic Knight Rayearth ,elles ont changé, bref, les dessins sont toujours à couper le souffle. Sérieusement, le coup de crayon concernant Shaolan avec une épée s'abaissant pour recevoir des ailes est incroyable, et s'il n'y avait que celui-là, je n'écrirais pas ses lignes. Toutes les images présentant les chapitres sont fleuries et détaillées. Même les pauses dans le temps où les couleurs sont noircies, sont en fait au service du blanc. Les quelques apparitions des cartes sont aussi très remarquées.

Mais un manga digne de ce nom tient aussi par un scénario, et ici les révélations ne manquent pas. On commence tout simplement par un cours de cuisine à la Sakura, accompagnée de la petite nouvelle de la bande, Akiho. On se croit d'un coup dans Mister Ajikko, le petit chef. Puis, les choses se gâtent, forcément, surtout lorsqu'ils ont l'idée de pénétrer à nouveau dans la bibliothèque où tout a commencé. Effectivement, les cartes ont été découverte dans ce lieu, comme le livre de Kero, et tout s'accélère à ce moment... pour mieux reculer ?

Dans ce volume, vous découvrirez une partie du mystère autour d'Akiho et de son sombre frère, Kaito. Mais surtout vous prendrez du plaisir à voir le tout, et peut-être que vous aussi vous dérangerez votre femme ou votre compagnon lors de votre lecture, en montrant chaque image qui chatouille si bien votre rétine.