Sieg et Eren, les frères au cœur des discussions !

Que dire de plus... Quand un nouveau tome de L'attaque des titans sort, je sais d'avance que ce sera une bonne lecture. C'est sûrement l'une des seules séries qui ne m'a jamais déçu, et ce malgré le nombre conséquents de tomes sortis. Vous l'aurez compris, ce 28ème tome confirme le sans-faute de la série, grâce à ses nombreux rebondissements. L'arrivée des Pro-Eren, les manigances de Sieg, la froideur d'Eren envers ses amis de longue date et les nombreux sous-entendus qui nous confirment qu'on a encore beaucoup à apprendre...

Snk est un univers riche, qui a toujours su susciter l'étonnement et maintenir le lecteur captif. Et nous avons désormais atteint un stade où la personnalité de chaque personnage a tellement évolué qu'on ne les reconnaît même plus. Alors qu'Eren s'infiltre de plus en plus profondément dans les rangs des Bataillons, Sieg est retenu prisonnier et surveillé par Livaï et ses hommes. Après une réunion entre le nouveau dirigeant sur l'île du Paradis et la tête du Bataillon d'exploration (notamment Mikasa, Armin, Jean... que l'on connaît bien maintenant), ils ont décidé de « fournir » Sieg à Eren sous certaines conditions. Mais ils ne lui font pas confiance malgré tout, ce qui prouve bien qu'il a été trop loin. Comme toujours, L'attaque des titans est une mine d'informations. On pourrait penser s'y perdre, et pourtant chaque révélation se fait au bon moment, sans traumatisme (on préfère éviter) !

Eren se montre enfin en public, et tient des propos odieux envers Mikasa... Mais c'est certainement en partie pour lui apprendre que son « amour » et sa dévolution pour Eren viennent en vérité de son sang Ackerman : les Ackerman peuvent utiliser, en quelque sorte, les pouvoirs titanesques sous forme humaine, se dévouent corps et âme envers leur maître. Etant donné qu'Eren a sauvé Mikasa quand ils étaient jeunes, il est devenu son maître, d'une certaine manière, sans qu'elle s'en rende compte. Mais voir Eren tenir de tels propos, jusqu'à en frapper Armin, c'est assez impressionnant.

Ce qui nous prouve une fois de plus que ce manga est étonnant et va toujours plus loin, là où on ne l'attend pas forcément. Notamment lorsque Sieg transforme tous les coéquipiers de Livaï en titans, et tente de s'enfuir pour rejoindre Eren. Comme je m'y attendais, Livaï est un monstre, et parvient à tous les éliminer en un clin d'oeil. Il finit même par rattraper Sieg qui ne parvient donc apparemment pas à son but. Et cette phase d'action nous confirme que Hajime Isayama a un véritable talent pour doser les scènes d'action et de dialogues. On ne s'en lasse pas, malgré un nombre de bulles conséquent.

Autre chose que j'aime beaucoup avec ce manga, ce sont les flashbacks qui apportent un véritable plus à l'histoire. Cette fois-ci, nous avons plus de détails sur l'enfance de Sieg, lorsqu'il a dénoncé ses parents. On comprend mieux ce qui l'a poussé à le faire, et sur le fait que déjà à cette époque, il était du côté des eldiens, et non pas des Mahr comme il le laissait paraître. Même si je m'y attendais un peu, avoir de nouvelles informations sur lui m'aident à l'humaniser, et à s'attacher à lui d'une certaine manière. On découvre également qui était l'ancien hôte du titan bestial, et ce qu'il est advenu de lui. Et comme d'habitude, les dernières pages nous frustrent à tel point que je vais enchaîner avec le tome 29 qui, pour mon plus grand plaisir, est déjà sorti.