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Critique de Harleen

par Blackiruah le jeu. 18 juin 2020 Staff

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50 nuances de Jay

Actuellement, il y a 2 dessinateurs que je suis attentivement. Le premier, Pepe Larraz est actuellement sur la franchise des mutants et livre des chefs-d’oeuvre à chaque page. Le second n’est autre que Stjepan Sejic, le dessinateur et scénariste de ce fameux “Harleen” dont il est question ici.

C’est simple : je trouve absolument toutes ses illustrations sublimes et pourtant lorsque l’on regarde plus précisément, il est peu avare en encrage. C’est avant tout à travers les couleurs que les dessins prennent vie grâce aux textures bien senties et l’auteur se révèle être aussi un maître dans les expressions du visage. Ajoutez à ceci un certain talent à faire des beaux êtres et ça donne des planches incroyables avec un véritable cachet.

Le hic est que Stjepan Sejic fut peu présent dans le mainstream vu le petit succès de ses séries indépendantes de charme (qui, pour le coup, ne m’intéresse pas). Mais le bougre avait une idée pour Harley Quinn qu’il nous propose à travers cette oeuvre très réussie.

L’auteur nous narre donc, ici, les origines de l’héroïne mais en se concentrant avant tout sur la psychologie de la jeune femme. Il nous offre ainsi une plongée dans la psyché d’Harleen permettant de saisir les raisons d’un tel changement de cap (de psychiatre douée et prometteuse à folle furieuse, acolyte du Joker). A ce petit jeu, l’auteur la joue fine.

Dès la première rencontre avec le Joker (qui s’avère être très rapide), nous découvrons une femme perturbée et marquée par une telle folie, qui va essayer de l’étudier la menant droit vers sa perte. Tout y est un peu malsain d’ailleurs, entre une relation naissante avec un tueur sanguinaire, le jeu sexuel qui s’installe entre les deux protagonistes (n’oublions pas les goûts de l’auteur) et la folie qui prend progressivement le pas sur la raison : tout m’a hypnotisé et s’avère être parfaitement crédible renforçant mon immersion dans le récit.

Cerise sur le gâteau, le récit s’attarde également avec justesse sur la déchéance d’Harvey Dent/ Double face qui aura une importance capitale vis-à-vis de l’arlequin.

Le récit est donc passionnant à suivre, et l’aspect psychologique est une vraie réussite tout autant que l’aspect visuel qui est bluffant où le réalisme et les expressions des personnages se marient à merveille avec le sujet de fond.

D’ailleurs, pour profiter de ces pages, Urban propose ce volume dans un format plus large, prestige (comme la version VO d’ailleurs) permettant de profitant pleinement de ses planches.

Bref, DC a eu le nez creux de permettre à Stjepan Sejic de réaliser cette série qui s’avère être une vraie petite pépite qui a sa place dans toutes les bibliothèques !

En bref

Lorsque DC laisse les mains libres à un auteur de talent tel que Stjepan Sejic, ça donne naissance à des bijoux visuels tout en négligeant pas la trame narrative qui se révèle être une captivante plongée dans la psyché de la future Harley Quinn. Voilà une lecture incontournable surtout si vous voulez découvrir une origine qui pourrait s’inscrire dans la continuité et si vous aimez les magnifiques dessins : vous en prendrez pleins les yeux !

9
Positif

Les dessins sublimes de Stjepan Sejic

Une plongée passionnante et crédible dans la psyché de Harleen

Une revue d’une grande partie de l’univers de Gotham

Negatif

Il y avait le potentiel de voir tout un univers se développer autour de ce volume qui ne verra pas le jour d’après les déclarations de l’auteur…

Traduire mr J par Mr Jay…. Bof

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