Green arrow-Dc renaissance-Première partie-(run de Jeff Lemire)

Bonjour à toutes et à tous, 

Je vous présente ce comics très intéressant qu'est ce Green arrow: Machine à tuer. Etant un grand lecteur de comics, beaucoup de personnes m'avaient conseillés cette histoire, et adorant les travaux du scénariste et du dessinateur, je ne pouvais que l'acheter! Vous m'excuserez cependant de l'avoir dans l'édition de la collection Eaglemoss, bien qu'il n'y ait aucune différence avec l'édition Urban mais qui va compliquer ma critique sur le second tome. Alors, allons-y!

Déjà, remettons-nous dans le contexte, la période New52 à débuté et certaines séries ne sont déjà pas appréciés par le public. La série Green arrow en faisant partie, il faut une nouvelle équipe créative; ainsi arrivent sur le titre :Jeff Lemire et Andrea Sorrentino. Ils prévoient de réinventer le personnage.

L'intrigue commence avec la chute de Queen Industries et un Oliver Queen accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Avec un montage cinématographique, on nous livre ici une très bonne base efficace. Malheureusement, tout va trop vite et l'on a une impression d'incompréhension par rapport au fait qu'on ne connaît pas les personnages présents, certains étant expliqués et d'autres non. D'abord, il y a toute l'intrigue à Seattle avec les fantastiques combats contre Komodo et ses origines. Passée cette partie, Oliver en apprend plus sur lui, sur son histoire et sa destinée pour ne pas trop en dire. Puis on peut lire les origines du comte Vertigo et son impressionnant combat à Seattle le chapitre d'après. Malheureusement, l'histoire est trop dense et part dans tous les sens; et son équipe est trop présente. D'après moi le premier tiers est donc le meilleur, de par son ambiance, sa déconstruction du personnage et ses méchants. Aussi, ajouter des histoires de lignées ancestrales et de prophéties ne correspondent pas au personnage urbain qu'est Green arrow mais ça peut tout de même apporter un petit plus au personnage et puis, la guerre des Outsiders s'annonce grandiose.

Niveau dessin, Andrea Sorrentino dessine très bien même si certaines cases sont illisibles (il sera plus impressionnat sur Old Man Logan). Et l'encrage est très bon sauf dans le dernier tiers où le tout est sans couleurs prononcés.