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Critique de Dead Mount Death Play #6

par Auray le ven. 30 avril 2021 Staff

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Un isekai à l'envers

Dans ma recherche permanente d'isekai qui sort de l'ordinaire, Dead Mount Play fait certainement partie de ceux-là. C'est simple, il s'agit d'une histoire de réincarnation à l'envers. D'habitude c'est une personne de notre monde qui va visiter un autre de fantasie, mais là, on a le héros qui se retrouve projeté en plein combat dans notre Japon moderne. Les problèmes vont forcément arriver avec cette magie noire qui va apparaître dès à présent dans notre réalité, et on hâte de voir les dégâts occasionnés, si j'ose dire.

Déjà, quand on a le manga en main, ce qui me choque d'entrée de jeu, c'est l'épaisseur de l'objet. Il n'y a pas moins de 241 pages ! Autant le dire que l'on en a pour notre argent. On a un petit guide illustré derrière la jaquette avec en plus une petite histoire bonus de deux pages à l'intérieur. Comme à notre habitude à présent, il y a une nouvelle qui prolonge l'intrigue principale. Apparemment, c'est une histoire à suivre depuis le début des parutions de la série, mais même si je n'ai donc pas suivi, j'ai trouvé que ce n'était pas trop mal pour une fois. Par contre, il n'y a pas de titres aux chapitres, ce sont juste des numéros, ça fait bizarre.

Mais ce qui nous intéresse, c'est le reste, non ? Déjà, les dessins sont assez sobres, je trouve. On y remarque que les nuances de noirs sont assez dominantes. Shinta Fujimoto sait très bien dessiner les personnages, et lorsque ça devient plus sanglant, il arrive à nous créer une ambiance tout autre et bien plus tendue, il faut avouer.

Malgré quelques trames secondaires attrayantes comme celle du gentleman manipulateur, dit, le solitaire, ce qui m'a passionné le plus, c'est le combat dans le parking souterrain de Misaki. Celle-ci est décédé, mais, elle a le droit à une seconde chance grâce à des pouvoirs vampiriques. Autant le préciser, ce n'est pas gagner pour autant, car l'adversaire, alors que c'est le plus faible de la bande, est terrible. Il a d'ailleurs assez la classe avec sa grande arme à la Cloud de Final fantasy VII. Pour autant, où est le reste du groupe ? Il ne faudrait pas qu'ils arrivent au moment où nos amis sont au pied du mur.

Enfin, une mention spéciale pour Xiaoyu et ses ongles qui s'allongent, cela donne des techniques et des positions de combat qui changent un peu de ce que l'on peut voir d'habitude. J'ai apprécié également ses passages.

Pour conclure, on a envie d'en savoir plus sur ce manga, car, on arrive à être surpris par quelques scènes saugrenues, comme celle du pigeon par exemple. En plus, on a bien des indices parsemés comme quoi on est bien dans le monde réel. Ici, le fantastique fait peur, et reste à craindre. Imaginez-vous vous aussi avec ce parapluie marqué « attention aux incendies », chantonnant bêtement une chanson ridicule, tout en se dirigeant comme un zombie, là où on vous l'a dicté. J'en ai froid dans le dos ! Et c'est grâce à l'ambiance si particulière du scénario de Ryohgo Narita. Bravo !

En bref

« Pour qu'un jeu soit amusant... Il faut être à fond ! »

7
Positif

Un isekai particulier

Le graphisme obscur

Un scénario complexe, mais assez palpitant

Les personnages sont bien trouvés

Les indices du monde réel sont bien présents

La nouvelle n'est pas trop mal

Negatif

Pas de titres aux chapitres, ça fait peu inspiré par rapport à l'histoire

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