Ombre et lumière

« Quand tous les hommes seront libres, ils seront égaux… quand ils seront égaux, ils seront justes. » Ce rêve de Saint Juste ne verra jamais le jour, malheureusement.

Il a 15 ans lors de la prise de la Bastille. Il entre donc ans la révolution au début des années 1790. Jeune député, il se rapproche de Robespierre et justifie la Terreur par « la force des choses ». Il meurt à 26 ans, décapité par la guillotine, vers qui il a poussé tant de monde, après avoir écrit, quelques années plus tôt, dans son ouvrage « l’esprit de la révolution et de la constitution de France » qu’il était contre la peine de mort. C’est donc une tranche de vie, condensée, impétueuse, impérieuse et pleine de principes et de contradictions, que proposent les auteurs.

Très érudit, le récit et le cahier de fin sont, selon moi, complexes et difficiles à lire. Alors que, par exemple, dans un autre style il est vrai, le petit ouvrage sur la révolution d’Ariane et Nino aux éditions Dupuis, permettait d’n comprendre les principes et les dates, ici on est noyé, je trouve, dans les détails. Les changements de calendrier viennent complexifier encore plus la lecture.

Au niveau du dessin et de la mise en page, ils sont classiques et de bonne facture.

Cette BD est la biographie d’un acteur majeur de la Révolution française, très documentée, qui aurait nécessité une approche plus didactique pour être accessible au plus grand nombre.