Apéritif

Fort de son succès, Assassin’s creed Valhalla a multiplié les extensions. L’une d’elle se concentre donc sur Havi / Odin et sa quête pour retrouver son fils Baldr avec l’add-on “l'aube du ragnarok”. Et justement, l’éditeur Black River nous propose ainsi de découvrir le préquel de cette extension à travers “les mythes oubliés”.

La guerre est sur le point d'éclater entre Muspelheim et Svartalfheim, afin d’éviter ce conflit, Baldr va partir en quête de séduire la fille de Sutr mais pour cela il a besoin d’aide pour parvenir à ses fins et fera donc appel au plus malicieux des dieux : Loki !

Que dire de ce nouvel opus publié par Black River : pas grand chose de plus que le chant de Gloire.

Scénarisé par Alexander Freed, le scénariste se contente de narrer la quête de Baldr, qui s’avère assez plaisante à suivre, en nous donnant l’impression de découvrir une vraie histoire mythologique avec ses obstacles et ses résolutions. Le tout est mené par le duo Baldr et Loki où le premier s’avère être attachant (surtout si on connaît déjà son sort) et Loki reste fidèle à lui-même restant forcément un élément important du récit et de sa conclusion. C’est sympa à lire et il y a également quelques clins d'œil aux persos rencontrés dans le jeu.

Néanmoins, c’est tout de même très convenu et reste un amuse bouche pour, soit, mieux comprendre le lore pour un joueur qui a fait l’extension, ou tout simplement donner envie de découvrir la suite dans le jeu. Ainsi, le scénariste ne cherche pas vraiment à creuser plus loin, on sent le travail de commande et j’ai toujours cette petite déception que l’auteur ne va pas puiser dans le lore de la franchise mais c’est surement une restriction même de l’éditeur directement. Assez frustrant.

Graphiquement, c’est comme le récit, ça fait le travail mais ce n’est pas renversant. On reconnait les personnages avec le trait de Martin Tunica, la malice de Loki est bien retranscrite et j’ai apprécié sa représentation de Baldr sont il arrive à lui donner un charisme particulier et attachant.

C’est pas mal pour un produit de licence, ça fait son office mais comme toujours reste assez anecdotique.