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Critique de Punisher #1982

par Fred le Mallrat le mer. 5 avril 2023

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Le meilleur du Punisher?


On commence avec des épisodes de Daredevil qui permettent de traiter du trafic de drogues en milieu scolaire mais surtout redéfinissent le Punisher: fini les balles en caoutchouc! Le personnage n'est plus là pour rigoler et la rencontre avec l'avocat Daredevil sera musclée, contrairement à ses précédentes apparitions dans Spiderman.

Les épisodes de Spiderman qui suivent sont sympas sur la guerre de gangs et l évolution de Cloak and Danger. Par contre le scénariste passe à côté du Punisher avec un procès risible.

Carl Potts est un fan du personnage et il va relancer le personnage avec un pitch que Steven Grant propose depuis un moment en convaincant Zeck au passage.

Ce sera une mini qui s'avèrera cruciale pour le personnage

Certes elle se délite au fur et à mesure (Marvel étant revenu sur les délais accordés à Zeck pour dessiner en les raccourcissant, il quitte donc la série au 4 et Grant le suit. Ils sont remplacés par MJ Duffy et Vosburg).

Le 1er numéro est juste superbe.

Castle est à Rykers, il recherche celui qui l'a drogué à l'insu de son plein gré (d'où son délire lors de son procès dans Spectacular Spider-Man 83 ou par là). Il doit donc s'imposer, survivre, tombe sur l'inévitable Jigzaw, fait échouer une évasion de masse et est recruté par une mystérieuse organisation.

Tout ca en 40 pages d action pure et de grand moment.. rien que l'intro vaut son pesant d'or.

Le deuxième épisode reste un grand moment avec l'attaque du Kingpin alors que ce dernier veut faire croire à sa mort. La guerre des gangs et la présentation de l'organisation Trust complète cet épisode.

Ensuite, le dessin faiblit et le scénario avec.. Le trust s'avérant peu soucieux de la sécurité des innocents, manipulateur et ayant surement des ambitions politiques nauséabondes... Cependant, on passe plus dans un scénario banal.

Il n'en reste pas moins que cette mini série est de bonne tenue, a défini le personnage dans les traces de ce que Miller avait fait de lui sur Daredevil et reste trés sympa.

Zeck était né pour le personnage (et pour Cap et pour Shang.. ca fait beaucoup).

On passe à la série ongoing au départ qui sort tout les mois et demi, permettant à Klaus Janson de dessiner, encrer et mettre en couleur.. ça ne durera pas.

Mike Baron, ancien journaliste est au manette (il vient de First où il a fait Badger et Nexus et arrive aussi chez DC sur Flash). Il donne au titre sur les 20-25 premier numéros, une sorte de regard journalistique où il nous fait rentrer dans le trafic de drogue aux USA (de la Colombie avec les arrangements politiques ou un retour sur le Vietnam au maison blindée de ventes à New York qu'il faut forcer au tank ou au bazookas), les milieux d'extrême droite et introduit Microchip qui aide techniquement le punisher.

La narration à la première personne permet aussi d'expliquer les méthodes, les armements et gadgets sans provoquer une sortie de lecture (hou hou Hickxmann..).

Bref cette intégrale est un tournant pour le personnage!!

En bref

Une redéfinition du personnage

10
Positif

La version classique "definitive" du personnage avant Ennis.

Les dessins de Zeck, Miller ou Janson!

Negatif

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