6

Critique de Silent Möbius

par Juelz Santana le lun. 25 mai 1970

Rédiger une critique
Ce qui aurait pu être un bon anime n’est en définitive qu’une série passable. Pourtant, les références à l’occultisme (Kia Asamiya fut l’un des précurseurs du genre, qu’on se le dise) et l’univers futuriste sont autant de raisons d’apprécier une pléthore de personnages riches en couleurs faisant face à des créatures venues d'ailleurs. Malheureusement, sur les 26 épisodes, la fameuse rengaine des phases inutiles refait éternellement des siennes, et ce n’est pas sans ennui que l’on revoit les fameux passages à la piscine, au café… à croire que quand les personnages principaux sont de sexes féminins, on se sent obligé de les voir faire des trucs de « bonnes femmes », somme toute réducteur et ennuyeux. D’autant plus regrettable que la trame de l’histoire prend réellement son essor avec les trois derniers épisodes ; on aurait préféré profiter d’une phase finale et dramatique un peu plus conséquente. Finalement, le manque de beauté de certains dessins (comme dans la série TV de Lodoss Tô Senki) et l’animation bancale de certains épisodes gâchent grandement le visionnage, surtout quand on voit certaines images sorties dont ne sait où dotées de couleurs chatoyantes faites par ordinateur. De fait, seule la fin donne le véritable ton de ce qu’aurait pu être l’anime de Silent Möbius si les soucis suscités n’étaient pas présents.

En bref

6
Juelz Santana Suivre Juelz Santana Toutes ses critiques (5)
Autres critiques de Silent Möbius
Laissez un commentaire
Commentaires (0)