Retour vers le passé : Ticks (1993)

 

Horreur
Long métrage américain
Réalisé par Tony Randel
Scénarisé par Brent V. Friedman
Avec Peter Scolari, Seth Green, Alfonso Ribeiro, Amy Dolenz, Clint Howard…
Année de production : 1993

Spécialiste des effets spéciaux, Doug Beswick a travaillé aussi bien sur des grosses productions comme S.O.S. Fantômes et Aliens le Retour que sur des bisseries comme Hurlements et Créatures. Dans les années 70, il a tenté sans succès de développer un projet de film de monstres intitulé Cycle of Blood. Deux décennies plus tard, le film Ticks produit par Brian Yuzna (Society) a repris certaines idées de Beswick qui a ainsi pu donner vie aux bébêtes sorties de son imagination dans un scénario totalement différent écrit par Brent V. Friedman (The ResurrectedNecronomicon…).

 

 

Un groupe d’adolescents à problèmes est emmené par deux travailleurs sociaux dans un refuge situé dans une région montagneuse de la Californie. Le début du film présente ces différents protagonistes dont la caractérisation restera assez limitée. C’est un peu lent, les dialogues ne manquent pas de clichés et l’interprétation n’est pas franchement inspirée (et le mauvais doublage français ne remonte pas vraiment le niveau). Il n’y a pas beaucoup de têtes connues à part le prolifique second rôle Peter Scolari, cette sacrée trogne de Clint Howard, un Seth Green pré-Buffy et Alfonso Ribeiro, le Carlton du Prince de Bel-Air, absolument pas crédible en bad boy.

Les jeunes ne se doutent pas que la forêt est infestée par une espèce de tique mutante, dont la croissance a été boostée par les produits anabolisants utilisés par des criminels qui font pousser de la marijuana dans un entrepôt désaffecté. Les arachnides ont reçu une bonne douche de cette mixture et se sont mises à grandir et se reproduire très rapidement. Et c’est bien évidemment lorsque les créatures attaquent enfin que Ticks décolle vraiment…

 

 

Juste avant de commettre le nanar North Star, La Légende de Ken le Survivant 1, le réalisateur Tony Randel (Hellraiser II - Les Ecorchés) a signé ce creature feature qui vaut surtout pour le travail de Doug Beswick et de ses équipes. Entre les cocons gluants et les parasites qui se déplacent à toute vitesse avant de s’accrocher à leurs victimes, les grosses bestioles sont bien mises en valeurs, le point culminant étant l’apparition d’une tique gigantesque née des entrailles d’un des occupants de la cabane. Une scène très efficace dans un dernier acte mouvementé…

Bref, une série B pas vraiment fantastique mais plutôt sympathique grâce à ses très bons effets pratiques…

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