Action
Long métrage américain
Ecrit et réalisé par Andy Sidaris
Avec Dona Speir, Hope Marie Carlton, Bruce Penhall, Rodrigo Obregon…
Titre original : Savage Beach
Année de production : 1989

Après Piège Mortel à Hawaï (1987) et Picasso Trigger (1988), les anciennes Playmate Dona Speir et Hope Marie Carlton ont repris les rôles de Donna et Taryn, membres de l’organisation L.E.T.H.A.L. (Legion to Ensure Total Harmony and Law), dans une troisième aventure intitulée Savage Beach. Sorti sous le titre Piège pour Amazones en V.F., le film est en fait la quatrième entrée de l’univers partagé que son créateur Andy Sidaris a appelé la série des Triple B pour "Bullets, Bombs and Babes"…trois mots qui définissent parfaitement sa filmographie !

Après avoir stoppé un trafic de drogue, les super-agentes, qui travaillent sous couverture comme pilotes pour une agence de tourisme, sont appelées à l’aide pour apporter en urgence des médicaments au petit hôpital d’une île reculée. Sur le chemin du retour, leur avion est pris dans un orage et à cause des turbulences, elles sont obligées d’atterrir en catastrophe sur une petite île apparemment déserte. Pas si déserte que ça en fait puisqu’elles vont se retrouver prises dans l’affrontement entre deux équipes venues déterrer un trésor datant de la Seconde Guerre Mondiale et gardé par un soldat japonais qui vit seul depuis quarante ans…

La première moitié de Piège pour Amazones est assez décevante. La mise en place prend un peu trop de temps et toute l’intrigue autour du butin de guerre est extrêmement laborieuse (à tel point qu’il devient difficile de saisir les motivations de chacun et ce que l’armée américaine vient faire là-dedans). Tout ceci est terriblement mal écrit et mou du genou…et il manque surtout les éléments nanardesques qui faisaient toute la saveur de Piège Mortel à Hawaï…

Le long métrage se réveille dans la dernière partie quand Andy Sidaris fait enfin parler les balles, les bombes et les belles pépées (que Sidaris, maître ès plan nichons, désape à la moindre occasion). C’est toujours aussi crétin mais ça bouge un peu plus (même si les héroïnes badass et les méchants ont juste l’air de tourner en rond) et le personnage du vieux soldat perdu, qui n’a absolument pas l’air d’avoir plus de soixante balais avec son acteur au maquillage le moins convaincant du monde, est assez croustillant à cause de flashbacks plus involontairement comiques que dramatiques.

Après Piège pour Amazones, Dona Speir n’en avait pas fini avec les productions Sidaris puisqu’elle a joué Donna dans quatre autres films entre 1990 et 1993. Ce qui n’a pas été le cas de Hope Marie Carlton pour laquelle ce fut la dernière participation à la série Triple B (elle est ensuite apparue dans Ghoulies III et Massacre à la perceuse).