Critique Sekaiichi Hatsukoi 7
Après 6 tomes, l'histoire entre les deux protagonistes principaux, Takano et Ritsu était encore ambiguë, ce dernier n'arrivait toujours pas à accepter ses sentiments et préférait se mentir à lui-même. Or, dans ce septième tome, on sent une évolution, il commence enfin à prendre ses responsabilités même si on le voit encore réticent à l'idée d'entamer une relation officielle avec Takano. Surtout que celui-ci n'a pas l'air décidé à le ménager au travail...
Toujours aussi comique, Nakamura s'amuse à mettre Ritsu dans des situations délicates et à le décrédibiliser. C'est un humour très classique, qui se répète au fil des tomes mais qui finit toujours par faire mouche. Simple mais efficace. Les dessins accentuent l'effet comique, du fait que les personnages aient une tête ronde lorsqu'ils sont en colère ou encore que les Uke (passif) rougissent à chaque fois qu'ils sont proche de leur bien-aimé... D'ailleurs, je n'ai jamais compris pourquoi les Seme (actif) ne rougissent pas dans les mangas de Nakamura. Autant Ritsu (SH) et Misaki (JR) rougissent comme pas possible, à tel point que c'est clairement exagéré, mais Takano (SH) et Usagi (JR) restent de marbre, alors que dans les faits, ce sont eux qui montrent le plus leurs sentiments. On peut considérer cela comme une particularité de l'auteure, sans doute.
Pour revenir au tome, Ritsu est démoralisé au travail car son auteure ne s'est pas bien placée dans les sondages, il se met à douter de ses capacités et c'est Takano qui va lui remonter le moral... À sa manière. Puis An, son ancienne fiancée, va contacter Ritsu car sa mère est à l'hôpital, et comme toujours, lorsque Takano le rejoint, il le trouve dans les bras de la belle... Ce qui provoque chez Ritsu une réaction démesurée, faisant comprendre à An qu'il est amoureux de Takano. Le coup classique du Yaoi. Ce qui me pousse à croire que l'histoire, au final, est assez redondante. Le même schéma se répète, tout en faisant évoluer les personnages dans leur relation et dans leur travail. Mais, peut-on réellement lui en vouloir ?
Sekaiichi Hatsukoi a toujours été présenté comme un Yaoi classique, mignon et comique. Depuis un bon nombre de tomes maintenant, il arrive à attendrir les lecteurs et leur donner envie de lire la suite. En lisant, nous ne sommes pas surpris, nous savons ce qui nous attend mais cela ne nous empêche pas d'apprécier notre lecture : Car ce manga, dans sa catégorie, est un bon manga. En plus, le fait de suivre trois couples différents permet de s'attacher plus facilement aux personnages, puisqu'ils sont plus nombreux, et d'être moins facilement lassé par le côté simpliste de l'intrigue.
Ce qui fait, que la dernière partie du tome se concentre sur Kisa et Kô, qui semblent vivre une certaine crise de couple. Kisa, le trentenaire, évite Kô pour une raison qu'il lui est inconnu, il en vient à penser que Kisa s'est lassé de lui. Ce qui n'est pas du tout le cas et Kô va vite le comprendre : les deux amants se retrouvent corps contre corps, à profiter d'être près de l'être aimé, après plus d'un mois sans se toucher. J'aime bien ces deux personnages, mais ce chapitre n'avait pas réellement d'intérêt. Les enjeux étaient plutôt superficiels, nous savions que dans tous les cas, ils allaient se retrouver malgré tout. D'ailleurs, je sais que le couple principal est celui de Ritsu, mais je trouve que les deux autres couples sont peu présents et j'ai beaucoup plus de mal à m'accrocher à leur histoire, vu l'espace qu'il y a entre les tomes.
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