Bobobo-Bo Bo-Bobo. Le titre évoque bien le type de ce manga : du grand n'importe quoi ! Si au début on éclate de rire, on se lasse très vite de ce titre. Le lecteur aura l'impression que l'auteur n'a absolument aucun scénario préparé (ce qui est sûrement le cas) et qu'il dessine les premières idées (si on peux les appeler comme ça) qui lui viennent à l'esprit. Le dessin ne rattrape rien puisqu'il est hésitant et peu détaillé. De nombreuses blagues sont incompréhensibles, soit parce qu'elles sont issues d'un délire que seul l'auteur peux comprendre, soit parce qu'elles ne sont drôles que pour les japonnais (problème courant dans une traduction quelle qu'elle soit). Une question se pose donc facilement : comment un manga si spécial, ne parlant qu'à un public spécifique a pu, non seulement avoir 21 tomes (d'autant plus qu'il a été publié dans l'hebdomadaire Shonen Jump, avec son système de publication très strict), mais aussi une adaptation animée et, pire encore, que ces deux derniers soient traduits et publiés en France ? Bref, un titre très spécial à l'humour délirant dont on se lasse très vite. Les amateurs apprécieront, pour ma part, quatre tomes ont suffis pour me gaver !