J'ai d'abord découvert La Fille des Enfers via la série animée avant de craquer pour le manga. J'aime autant les deux versions. Si l'une m'apporte de jolies couleurs et musiques, l'autre n'est pas en reste avec la beauté de ses traits. Il y a quelques différences scénaritistiques entre les deux mais l'univers et l'ambiance typiques se ressentent à l'identique. Dans la version papier, j'apprécie tout particulièrement la présentation des différentes histoires de vengeance, dotée d'une structure narrative moins répétitive quand vient le moment pour nos vengeurs de s'affairer. Les épisodes abordent des thèmes variés et souvent très durs, comme celui de la pédophilie, par exemple. Malgré tout, la série reste ponctuée de vengeances plus mesquines, ce qui permet de souffler un peu entre deux histoires difficiles et de mieux les digérer. Par ailleurs et bien que rien ne soit imposé , on ne peut s'empêcher de tirer quelques leçons de morale et de se demander ce qu'il pourrait bien se passer si les désespérés faisaient des choix différents...J'ose croire, peut-être à tort, que la suite ne tardera pas à le montrer. J'ai noté que les pensées d'Aï sont neutres dans ce premier volume par rapport aux premiers épisodes animés. L'absence de son dans le manga tend à moins les laisser transparaître. J'espère retrouver au fil des tomes l'intrigue qui semble naître dans la série animée autour du personnage principal. Le mystère qui l'entoure reste entier pour l'instant mais le voile semble vouloir se soulever peu à peu.