Comme toujours dans les mangas de Mizushiro, une ambiance étrange, malsaine et avec un personnage principal qui se sent en profond décalage avec le reste des gens sert une énième - mais originale - histoire de vampire. Le dessin comme la mise en page sont élégants et pleins d'une langueur qui convient bien au thème.
Le tome se compose d'une introduction assez longue, qui fait très penser aux récits fantastiques du XIXème siècle, une vraie nouvelle d'épouvante classique mise en images. Grâce à sa relecture du mythe vampirique (une certaine innovation dans la transmission de l'immortalité), la mangaka entoure ses vampires d'un bestiaire répulsif (qui n'est pas étranger au malaise) tout en gardant l'idée romantique ( costumes et coiffures du XIXème siècle ont une classe folle!). Traditionnel et inédit à la fois.
La première partie se tiendrait assez bien toute seule, avec une fin tragique et violente (sous-entendue dès la première page). Mais on passe de nos jours, à Tokyo, à un couple d'amoureux prof-lycéen dont on devine que l'histoire va mal se terminer... Un cliffanger qui me fait réclamer la suite!
En bref
10
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