Si on a prit l'habitude avec les séries de Clamp de voir l'histoire se lancer très rapidement, on dans Kobato l'étrange impression de se trainer en longueur dans tout le volume 1. Succession de petits gags nous présentant sommairement parfois les personnages principaux de la série, le Tome 1 de Kobato pourrait aussi en marquer la fin si le dernier chapitre ne nous emmenait pas enfin à un peu de mouvement. Le volume 2 est d'un niveau un peu plus élevé. On se prend à suivre les personnages dans leur progression. Le cadre est agréable et on peut suivre une légère évolution des personnages et le début d'une nouvelle intrigue. Attention toutefois, car derrière la couverture mignonne et rose de cette série se cache en fait un univers bien plus complexe, celui des Clamp. On retrouve avec amusement et nostalgie des personnages de leurs anciennes séries qui, bien loin pour certains de faire d'être des figurants, vont carrément intervenir dans l'histoire. Enfin, cette série s'adresse en priorité aux lecteurs de Wish, un ancien manga de Clamp qu'on rapproche souvent de Kobato, mais ce pour une raison qui ne sera révélée que dans un tome futur... Malgré un début lent donc, Kobato est une série qui se lit bien. Et il faut dire qu'après avoir vu comment Tsubasa Reservoir Chronicle a parfois trainé en longueur, les Clamp ont su passer a autre chose, même si l'originalité de cette nouvelle série ne repose en fait que sur le même principe qu'elles ont toujours suivit, à savoir qu'il faut se méfier des apparences. Un manga a lire pour les personnes voulant lire un mélange de Shônen et de Shôjo (enfin, personnellement je trouve que ça se lit bien, même si, et c'est le problème des mangas de Clamp depuis un moment, ça se lit (trop) vite !!!)