Il existe deux bandeau. Le premier porte le numéro 1, possédé par le meilleur combattant du monde, qui est considéré par certains comme un dieu. Seul le guerrier possédant le bandeau numéro 2 peut le défier, cela dit ce dernier est évidemment au centre de toute les convoitises. L’ histoire raconte une vengeance, celle d’ Afro, un samurai au teint noir dont le père, ancien porteur du bandeau numéro un, est assassiné par l’ ancien numéro 2, sous ses yeux. Bien des années plus tard, Afro est porteur du bandeau numéro 2, et recherche l’ assassin de son père, le numéro 1. C’ est ici que l’ histoire commence. Je vais d’ abord parler de l’ édition. De bonne facture, on notera une couverture sans jaquette plutôt sobre, aux couleurs du mangas : noir, blanc et rouge. La particularité du mangas réside dans ce détails, le sang, et seulement le sang, est teinté de rouge. Très agréable visuellement, ce détails est plutôt bien maitrisé puisque l’ auteur ne s’ est pas contenter de colorier son dessin mais bel et bien d’ y « inclure » du sang, effet d’ éclaboussure, sens de la découpe respecté etc. Et cela est bienvenue, sachant que le héros est un solitaire sanguinaire, qui ne fait pas dans la dentelle. Les dessins sont là pour exprimer sa rage, sa boucherie, et ressemble à du crayonné à la manière de « l’ habitant de l’ infini », en plus épuré. Extrêmement beau, dynamique et originale, ce n’ est en revanche pas pour son scénario qu’ il brille. La vengeance n’ est pas forcément un terme léger, mais là, vraiment, ça ne vole pas haut… La ligne directive suit d’ assez près l’ animé mais des évènements sont différents, voir absents. Tandis que d’ autres seront présents dans le mangas et non dans l’ animé, à noter, une fin différente également. En sommes, à moins d’ être allergique à la vue du sang (rouge donc) ou cherchant une histoire prise de tête, je ne peut que vivement conseiller ce mangas en atypique dont l’ originalité et le peu de tome (2) pourrait largement valoir son prix (une dizaine d’ euros).