Quand on demande un scénario complexe, un peu tordu, très psychologique, et où l'on comprend vraiment tout qu'à la fin de la série, on peut citer sans hésiter Evangelion, Rahxephon, ou éventuellement Vision d'Escaflown (quoi que beaucoup plus simple). Mais là, Lain bat des records! Série regardée la 1ère fois avec un ami (Garulfo sur MS), nous avons beau être très friand de ce genre de scénario et y être habitué, le mal de crâne y était presque ! Lain est une série très complexe, ou il est préférable "d'assimiler" les informations dévoilées par la série et de comprendre une fois le dernier épisode vu, car essayer de comprendre l'histoire avant la fin, c'est se mettre face à une quantité impressionnante de scénarios possible! Et c'est ce qui fait l'intérêt de cette série! Le design est sobre, certains éléments graphiques interpellent, voire choquent, parfois, mais trouvent leur sens au fil de la série. Au final, on a une excellente cohérence entre graphisme et scénario. Niveau musique et ambiance : C'est lourd, mystérieux, et ça colle parfaitement à la série. Pour le scénario, il est complexe! (déjà dit :p ) Mais il est aussi très bien monté! C'est là qu'on voit tout le génie de l'auteur. Dans la lignée d'Ailes Grises, on est sur un scénario très lent, déroutant au premier abord. Et toujours comme Ailes Grise, il ne faut surtout pas s'arrêter sur les 3-4 premiers épisodes. Ils sont particulièrement lents, peuvent paraitre un peu "fade" au premier abord, mais sont indispensables au scénario. De plus, lorsqu'on regade à nouveau la série, on les voit d'une toute autre façon, et on perçoit la richesse "cachée" que l'auteur avait déjà placé sur ce début d'histoire. Bref, comme certains l'ont déjà dit, c'est une série réservée aux habitués du genre, et à ceux qui n'ont pas peur du mal de crâne. Mais pour les amateurs du genre, c'est une série à posséder!