Une suite qui manque de peps

Mina est-elle réellement la femme de Victor ? Telle est la question brûlante de ce début de quatrième tome… De plus, en tant que descendante du Dieu Chronos, le devoir de Mina de détruire les Horas serait brouillé par ses sentiments humains, selon Astrid sa sœur déesse. C’est pourquoi Astrid supplie à genoux Victor de faire en sorte que Mina ne l’aime plus. … Y a que moi qui n’a qu’un intérêt que relatif à une intrigue pareille ?

La suite du tome se concentre sur le voyage de Victor et sa troupe (Kiri, Mina et Blaze) pour se rendre à Kyzyl son village d’enfance et dernier endroit où il avait été envoyé en mission avant d’être mordu par un Hora. Sur le chemin, ils sont attaqués par un humain qui a reçu le pouvoir de contrôler un Hora pour attaquer d’autres personnes. En somme, les ennemis des Chronos Ruler ne se résument pas qu’aux Horas eux-mêmes mais également à des humains peu scrupuleux. Étonnement, la troupe de Chronos Ruler n’a pas cherché à savoir comment l’homme avait réussi à obtenir un pareil pouvoir alors que c’était la première fois qu’ils y étaient confrontés.

Arrivés enfin à Kyzyl, c’est avec surprise qu’ils découvrent qu’ils sont retournés dans le passé, à l’époque où Victor était encore un enfant et vivait avec ses parents. Alors que Kiri et le reste de la bande gardent leur sang-froid et essaient de comprendre leur situation étrange, Victor se retrouve plongé dans ses souvenirs d’enfance et perd sa lucidité sur leur situation pourtant inquiétante.

Ce titre souffre encore du trop d’explications des techniques lors des combats. J’avais écrit dans ma critique précédente que c’était digne d’un match dans Yu-Gi-Oh mais en fait, je vais revenir sur mes propos car au moins dans Yu-Gi-Oh, cela avait le mérite de ressembler à une partie de jeu d’échecs contrairement à ici... De plus, certaines scènes d’action restent difficilement lisibles, même si l’auteur semble y mettre plus de forme en trouvant un prétexte pour attribuer une forme aux Horas (qui étaient avant des nuages noirs…).

En somme, un tome pas très palpitant mais qui fait le taf de continuer l’histoire…