Devoir de mémoire du quotidien de la grande guerre

Je viens de relire les dix tomes de cette série à la suite.
Ils disent bien l’horreur de la boucherie que fut la guerre  14-18
La série raconte les vies brisées, la peur, la colère et l’incompréhension.
De ceux qui ont fait la guerre tout d’abord, et qui n’en sont jamais vraiment revenus.
Les blessures, innombrables, intérieures ou extérieures, ont déformées leur corps et leur esprit à tout jamais, avec, le plus souvent, des conséquences pour leur famille.
Pour celles qui les ont attendues, ces femmes qui ont travaillé et gagné un peu d’indépendance, la tristesse est souvent la même, d’avoir perdu un mari, ou de voir revenir un être différent, un mort vivant que h’ante des cauchemars qu’elles ne peuvent partager et qu’elles peinent à comprendre.
Je trouve cette série très bien faite.
A travers le destin de groupe d’hommes et de femmes et de leur famille, c’est toute l’horreur de la guerre qui nous est montré.
Le centenaire de la fin de 14-18 et la lecture de cette série, devraient nous amener à éviter de refaire les même tragiques erreurs.
Au contraire, on voit que la violence gratuite ne cesse d’augmenter et de s’auto-justifier ; Les mêmes pouvoirs politiques envoient les mêmes petites gens au combat, en gardant pour eux la guerre de communication et de petites phrases.
L’Europe garde une stabilité bien fragile avec l’importance de plus en plus grandes des extrêmes, de droite ou de gauche.
Notre terre s’épuise et pourrait bien un jour ressembler à une lune abandonnée, dépourvue d’espèce humaine, telle la comparaison dans la série avec un  champ de bataille.
Non, cette série ne met pas le lecteur dans un optimisme béat, mais elle participe de belle façon au devoir de mémoire.