Pastels au vitriol
Ce qui apparait d’abord ce sont des dessins aux traits doux, des pastels de couleurs passées, des visages avenants, dans univers graphique attendrissant à la manière de Sempé.
Endormi, que dis-je hypnotisé par ces cases idylliques, on est pris par surprise par les dialogues incisifs, caustiques, plein d’à-propos.
Deux visions s’affrontent, celle du haut et du bas de l’échelle du déterminisme social.
Très bien vu, percutant sans volonté unique de choquer, cet ouvrage montre notre monde tel qu’il est, avec une élite déconnectée des réalités et qui compte bien le rester.
Élitisme de titre, de famille, de bourse, un fossé s’est creusé avec les invisibles, les forçats du quotidien.
Sous forme humoristique, les auteurs ont su rendre l’esprit du temps et les revendications légitimes.
Pas de grand débat nécessaire pour conseiller la lecture de cette BD.
En bref
Scènes de vie au dessin bucolique et au texte satirique d’une élite déconnectée des réalités.
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