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Critique de Captain America #1

par Auray le dim. 25 août 2019 Staff

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Captain Carter

Il nous reste deux petits albums en Deluxe pour apprécier les dernières pages du run de Brubaker sur Captain America. Celui-ci aura marqué les esprits, et pas seulement parce qu'il a orchestré la mort de notre héros, mais aussi pour des résurrections comme Bucky en Soldat de l'Hiver. Oui, j'ai bien écrit « des », car en plus de celle de Steve Rogers, il y en a une autre figure du passé ici qui va ressurgir.

Ces épisodes de 2011 faisaient office de relaunch tout en gardant à l'esprit ce qui s'était passé auparavant, la sortie du film Captain America : first Avenger aidant à aller dans ce sens. Je n'ai pas forcément adhéré plus que ça aux premiers épisodes, on a effectivement des ennemis issus du passé qui reviennent dans la continuité, par un principe un peu tiré par les cheveux : un enfant qui arrive à créer un univers parallèle et Madame Hydra accompagné de son homme était coincé dedans pendant des années jusqu'à ce qu'à aujourd'hui. Car l'enfant est devenu une personne très âgée depuis, et avec la maladie, son pouvoir s'est affaiblie. Ed Brubaker est le roi du polar, et ici, on le laisse peu parler, c'est cela qui m'a un peu gêné. On a une trame de fond où on adhère peu par ce manque d'inspiration, avec en plus, une action omniprésente. Par contre, le tout est rattrapé par des dessins magnifiques de Steve Mc Niven (Civil War), ou de Giuseppe Camuncoli (The Superior Spider-Man), ils sont sur ce titre très en forme. Rien que pour eux, on pourrait prendre ce Deluxe, tant que c'est parfait à ce niveau.

Par la suite, j'ai trouvé la deuxième partie plus assumée : l'action sied mieux avec ce scénario, où Steve se retrouve en pleine bataille parfois sans pouvoir. De plus, sa compagne Sharon Carter y a un rôle prépondérant, et prouve ici que ce n'est pas qu'une (très) jolie bonde. Cette fois, Madame Hydra commence à prendre son rôle très au sérieux, tellement que l'on la retrouvera dès que l'on parlera de cette organisation à l'avenir. On remarquera également que les armes utilisées (la Madbomb) rappelleront aux plus anciens fans le doux parfum des années soixante-dix, avec d'autres surprises encore de cette même époque. Mais sinon, qu'en est-il du dessin sur cette deuxième moitié ? C'est tout simplement le grand Alan Davis qui les signe, et encore une fois c'est un artiste de renom, ayant fait quelques grandes pages chez Marvel (Avengers, Wolverine, X-Men ou encore Miracleman).

Vous l'aurez compris, même si j'ai moins apprécié la lecture de la première partie, je me suis plus retrouvé dans la deuxième, où enfin l'histoire s'envole de ses propres ailes. Mais le tout est d'une beauté, qui mettra là, tout le monde d'accord.

En bref

Les cinq premiers chapitres sont beaux, mais l'action très présente ne laisse pas respirer un scénario un brin trop facile, pourtant, les cinq épisodes suivants rayonneront grâce à ce qui a été mis en place auparavant, tout en mettant en relief une Sharon prêt à se mettre réellement en danger pour son Captain. Et si c'était elle la vraie héroïne de cette histoire finalement ?

7
Positif

Les dessins sont le gros point positif de ce livre

Le retour de Madame Hydra, un personnage important dans la mythologie de Captain America

La deuxième moitié signée Ed Brubaker le roi du Polar est vraiment sympa...

Negatif

… contrairement à la première moitié, plus fragile, malgré des dessins à couper le souffle.

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