7

Critique de New mutants - âmes défuntes

par Auray le dim. 25 août 2019 Staff

Rédiger une critique
La « Magie » des nouveaux mutants

J'avais déjà écrit énormément de bien sur le scénariste Matthew Rosenberg lors des chroniques sur les comics « we can never go home » chez Glénat ou « Tales of Suspense » disponible chez Panini dans la collection Marvel 100%. Depuis, nous l'avons recroisé dans l'excellent Phoenix Resurrection (100%), ou dans les relances de titres mutants comme Astonishing X-Men (dans le softcover extra du même nom) et bientôt, Uncanny X-Men. Aujourd'hui, nous regarderons plutôt du côté de l'équipe des New Mutants.

Je fais partie de ces lecteurs qui rattrapent leur retard grâce à Panini Comics qui a publié pas mal de séries anciennes dernièrement concernant les nouveaux mutants. Et heureusement pour moi qu'il y a son introduction pour me remettre dans le contexte, preuve s'il en faut que l'on peut commencer cette lecture sans avoir réellement de prérequis.

Au tout début de notre lecture, deux choses impressionnent : le rajeunissement excessif de Magie, et l'ambiance. Je suis en retard dans ma lecture de X-Men, mais je ne crois pas avoir entendu que la sœur de Colossus ait de nouveau douze ans. Peut-être pour que le jeune public puisse plus adhérer, et se reconnaître dans ce groupe ? Par contre, elle a un petit côté Famille Adams pas déplaisant à regarder, et je ne parle même pas de sa transformation en monstre qui complète cela. Et ce côté horrifique très bien retranscrit par Adam Gorham (vu sur Rocket, mais cette fois-ci d'Al Ewing, toujours en Marvel 100%) se retrouve tout au long de notre lecture.

Sinon, on lit cet album d'une manière très fluide, j'ai particulièrement bien aimé l'épisode où un avion chute, et que Magie doit, à elle seule, l'empêcher de s'écraser, tout en sauvant son partenaire. Quand je vous dis que c'est elle l'héroïne de cette histoire, et ici, tout le talent des artistes se révèle tant sur le scénario avec son suspense soutenu, que Monsieur Rosenberg sait si bien mettre en œuvre, que pour le graphisme, qui reste très prenant, avec des prises de vues dignes de films d'action.

Pour autant, l'équipe en arrière-plan est vraiment sympathique, ne serait-ce que pour leur pouvoir, ou leur histoire personnelle. Le traitement de Guido sort de l'ordinaire, et physiquement j'aime beaucoup (les fans de Fullmetal Alchimist me comprendront). On aime aussi les transformations de Felina ou Rahne, de plus, ces deux derniers ont quelques rancoeurs l'un envers l'autre qui mettent bien l'ambiance : une des conséquences du X-Factor de Peter David que l'on retrouve, et qui fera plaisir aux fans de longue date.

Enfin, dans les points positifs, on peut compter sur la présence de quelques guests stars de l'univers Marvel, ou sur de très belles couvertures de Ryan Stegman, que l'on voit actuellement sur Venom. Un choix tout à fait pertinent donc.

Également un mot pour les scènes de fins de chaque chapitre que j'ai toujours trouvé très belles déjà graphiquement, et qui suivent la découverte de Warlock par des enfants chenapans. On s'amuse à suivre leurs péripéties, et à la fin, cette trame croise même celle de notre équipe. Les dernières pages donnent matière à une suite, mais, il s'agit en fait d'un one shot. Et ça c'est dommage et surprenant tant il y avait matière pour une suite ! Verrons-nous la sœur de Raspoutine dans une autre série d'X-Men de Rosenberg comme Uncanny ? Je l'espère, tant j'ai apprécié cette lecture, et cette ambiance.

Une histoire qui se base dans une ambiance légèrement horrifique, et qui donne un sacré coup de jeune aux nouveaux mutants. Celle-ci plaira autant aux nouveaux lecteurs qu'aux anciens, dommage qu'il n'y ait pas vraiment de fin, mais je suis sûre que l'on retrouvera ce groupe de rebelles quelque part.

En bref

Un graphisme spécifique et légèrement horrifique qui donne un coup de jeune aux New Mutants, et surtout à Magie, qui reste ici spectaculaire. Alors, quand on lui donne un avion qui chute, je ne vous raconte pas ! Une histoire fluide et sympathique signée du talentueux Matthew Rosenberg, et du non moins talentueux, Adam Gorham, pour le dessin, avec des prises de vues très cinématographiques.

7
Positif

Le talent de Mattew Rosenberg opère encore

Les cadres, les designs et les panoramas d'Adam Gorham donnent une ambiance réussie

Le tout reste fluide, même pour les non connaisseurs

Les belles couvertures de Ryan Stegman

Negatif

Pas vraiment de fin

Le rajeunissement excessif de Magie

Auray Suivre Auray Toutes ses critiques (936)
Boutique en ligne
19,00€
Boutique en ligne
19,00€
Boutique en ligne
19,00€
Boutique en ligne
19,00€
Laissez un commentaire
Commentaires (0)