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Critique de Buzzkill

par Auray le ven. 4 oct. 2019 Staff

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Le concert Donny Cates et Mark Reznicek, c'est ce soir !

On peut donner quelques exemples tout de suite de quelques indispensables de Donny Cates et de son comparse dessinateur, Geoff Shaw. On a par exemple mon petit préféré de l'année, « Thanos gagne » en Marvel Deluxe chez Panini Comics, ou le fameux « God Country » chez Urban comics, mais on n'oubliera pas à présent « Buzzkill » chez Delcourt, co-crée avec Mark Reznicek, un musicien de rock originaire de Grande-Bretagne, pour un titre qui balance du lourd ! Envoyez la musique !

À la base, c'est une histoire créée de toutes pièces pour l'éditeur américain Dark Horse. Ce récit se veut donc mature, et n'est pas à mettre dans toutes les mains, puisqu'il parle beaucoup d'alcool. Il y a un petit côté Jupiter's Legacy de Mark Millar dans cette idée d'antihéros qui est obligé de prendre cette substance tout ayant son lot de problèmes personnalisés qui vont avec. Toute cette souffrance physique et psychologique est voulue afin d'obtenir quelques superpouvoirs à la Superman.

Sinon, chaque chapitre va alors présenter une facette de Reuben, et on ne perd pas de temps dès le début avec une réunion des alcooliques anonymes qui est un joli prétexte pour présenter le passé et son lot de personnalités. Puis, le deuxième chapitre se concentrera plus sur son amour perdu et son ancien meilleur ami, ainsi qu'un nouveau venu aux pouvoirs détonants. La troisième partie, quant à elle, présente un groupe à la « Justice League » au comportement qui ne servira pas d'exemple pour améliorer la vision de son rôle à jouer dans l'avenir. On y verra à la dernière page, une révélation. Comme je vous l'ai précisé, quand on regarde de plus loin, c'est du déjà vu, mais c'est tellement une vision en accélérer d'une vie entière, que je n'ai rien vu venir... et vous ?

Enfin le quatrième et dernier élément conclut le tout avec une fin qui pourrait presque être ouverte si on le souhaitait, on ne sait pas trop qu'en penser, à part que l'on a passé un excellent moment. Les cases de Geoff Shaw s'adaptent à la vitesse du narratif, avec un trait vif avec une visibilité permanente bien agréable. Il ne se perd à aucun moment, et sait ajuster des pleines pages quand il faut, comme dans les plus classiques des comics de super héros. Il y a de quoi boire un coup pour fêter ça... de jus de fruit bio pour changer de ce contexte, ce serait mieux pour notre santé, non ?

Donny Cates et Mark Reznicek le petit nouveau tapent encore très fort, et réalisent leurs promesses de ne pas avoir à subir la gueule de bois du lendemain, au contraire, on souhaiterait presque un deuxième verre, heu, tome tant que c'est parfait, et que l'on passe un merveilleux moment de lecture. Mais seraient-ils aussi ambitieux que ce récit ? Ils pourraient le faire !

En bref

Une histoire percutante sur un antihéros alcoolique qui cherche à s'en sortir tout en faisant autant de gaffe que par le passé. Geoff Shaw et Donny Cates ont de nouveau signé un indispensable pour votre bibliothèque, et du coup, on surveille à présent le cocréateur de près, soit le musicien Mark Reznicek. Rock'n roll !

8
Positif

Donny Cates et Mark Reznicek nous feraient avaler n'importe quoi, sauf de l'alcool pour ma part

l'ivresse dans le dessin de Geoff Shaw

Le personnage de Reuben est vite attachant et percutant

Negatif

ça se lit vite, et on en veut encore, on a toujours soif nous !

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