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Critique de Les maîtres des Iles #2

par vedge le mar. 14 janv. 2020 Staff

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Passionaria

Un souffle épique de tragédie grecque et une tornade de liberté parcourent cette série.

Elle décrit la vie d’une famille de planteurs dans la Martinique de la toute fin du XIXe siècle.

Elle s’attache en particulier à un personnage haut en couleurs, une jeune fille devenue forte femme, qu’une volonté incroyable pousse à bousculer l’ordre établi.

Visionnaire concernant l’industrialisation nécessaire de la production de sucre issu de la canne, la fin de l’esclavage et la libération de la femme, c’est un cyclone dans le microcosme isolé de cette île.

Elle a su remplacer le carcan de l’éducation par une volonté sans faille, de vivre ses rêves.

Dense, bien construit, au service de personnages d’exception, le scénario rend bien compte de cette époque qui ouvre le champ des possibles, pour les entrevoir sans vraiment pouvoir y accéder.

Liberté promise et contraintes qui enchaînent sont les deux faces de la déclinaison de la République dans cette île.

On ressent les prémices d’une libération des esclaves et de la participation à la vie économique et politique de toutes les communautés de l’île.

On comprend aussi que la route est longue et qu’elle sera semée d’embuches.

Le dessin est classique et réaliste et sert au mieux l’histoire trépidante et dramatique de la famille Huc.

Un suspens savamment entretenu tine t le lecteur en haleine et il ne reste plus qu’à attendre patiemment la suite.

En bref

L’histoire d’une lignée de planteur de cannes à sucre dans le microcosme de l’île de la Martinique. Dernière représentante de la lignée, une jeune fille lutte entre le souffle de liberté et d’émancipation de la République et le carcan des traditions.

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