Beaucoup de bruit pour rien
J’ai eu cinquante ans moi aussi. Pas de drame. Pas de crise. Pas d’incommensurable vide.
Je me rappelle de mes parents, vous aussi peut-être. Pour leur génération, cinquante ans s’était alors un âge avancé. Les prémices.
Aujourd’hui c’est une simple étape.
Du coup, autant de tergiversations pour si peu, j’ai été un peu surpris. Désolé. Trahi en quelque sorte par un auteur que j’apprécie.
Bien sur il y a des moments dans la vie où un bilan carbone est nécessaire. Quel impact ai-je eu autour de moi ?
Suis-je encore une énergie renouvelable ou fossile, vais-je bientôt devenir rare à moi-même et disparaitre.
Mais, avec l’âge de la retraite qui fuit au plus on s’en approche, l’heure est plus à l’urgence climatique qu’à son propre nombril.
Homme de peu de foi.
Je n’apprécie pas ces images entrecroisées, photos d’objets inutiles et inhumains, marqueurs de mémoire surement et du temps qui passe.
Accumulation surtout de pessimisme regardant derrière par peur de voir devant.
En fait c’est peut-être le miroir non déformant de mon image, bajoux flasques, trop d’idées noires et trop d’alcool, que je lis et partage avec cet autodafé d’une vie classique remise en cause à la cinquantaine.
La fin, avec ce constat partagé, enfin, que cela ne va pas si mal, m’a un peu réconcilié avec l’ouvrage.
Qu’importe mon avis.
Ce livre a des choses à dire, des lecteurs à faire réagir. Alors pourquoi pas vous ?
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En bref
Introspection pessimiste au soit disant tournant de la cinquantaine, d’un homme en manque et en recherche de lui-même.
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