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Critique de Birds of prey – Black Canary

par Auray le lun. 3 févr. 2020 Staff

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Le vilain petit canard

Le film Birds of Prey sort ce mois-ci, et la coutume veut en matière de comics de (re)sortir des publications reprenant ces personnages ayant une longue histoire éditoriale. Nous avons donc en simultané des récits adaptés aux nouveaux lecteurs sur Harley Quinn, Huntress, et donc notre livre, Black Canary.

Déjà, une alerte graphique : la magnifique couverture de Tula Lotay reprenant le look du film, ne sera qu'aperçu que sur celle-ci, c'est-à-dire, qu'à l'intérieur, vous aurez bien la blonde très connue en collant, si significatif de DC comics. Pourtant, cela n'aurait pas forcément gêné notre lecture, tant le changement opéré était remodernisé, dommage !

Le livre est bien épais car il s'agit d'une histoire en un bloc, même si on y voit quelques pauses significatives. Mais, elles seront mises sur le dernier quart du tome, pour ne pas trop interrompre notre lecture. On peut scinder le livre en deux, une partie sur le groupe musical rock, et une autre, s'approchant plus sur Dinah, sans pour autant mettre le groupe de côté sur la fin. Cette deuxième partie met alors l'accent sur un mystère familial (la tante, la mère, son mari...), tandis que la première, racontera leurs concerts qui se finissent souvent en bagarres.

Mine de rien, elle prendra les trois quarts du livre, et je me suis amusé à faire le parallèle avec Spider-Gwen chez le concurrent, car on y trouve beaucoup de points communs : l'appartenance à un groupe exclusivement réservée aux filles, la musique, le côté super-héroïque et le dessin électrique. Effectivement, comme dans Hawkeye, Annie Wu s'amuse avec les codes graphiques en lien avec des lignes de partition par exemple, et la scénariste de Batgirl, Brenden Fletcher, met quelques vocabulaires au bon endroit pour que cela sonne vrai. Pour autant, quelques dessins, notamment au niveau des visages, sont parfois d'une forme un peu bizarroïde.

L'introduction sert de véritable complément à notre lecture, il faut vraiment le lire pour connaître le passé de Dinah, afin d'en apprécier la suite. Pourtant, j'ai trouvé dommage de ne savoir qu'à la fin, qu'Heathcliff était un étudiant de la Gotham Academy. J'ai trouvé le lien sympathique, et le récit bonus complétera cette idée. Quelques croquis sont en fin de tome, ainsi que ses éternelles couvertures, et deux pages de faux magazine spécialisé par Tantoo La Biche. On le suit également dans notre histoire, et ça apporte vraiment un plus humoristique.

Au final, ce tome sert bien de prolongation à l'expérience du film, car nous aussi, nous nous amusons dans ces récits légers, afin de compléter nos connaissances sur ce personnage trop méconnu du grand public. Si vous recherchez d'autres récits, n'hésitez pas à vous procurer la série principale de Green Arrow, version DC Rebith, où elle fait son come-back auprès de son amour de toujours. Nous avons également la récente série de Birds of Prey avec au programme, une toute nouvelle équipe. De plus, pour ceux qui aiment les histoires plus anciennes, Green Lantern/Green Arrow de Denny O'Neil et Neal Adams est un indispensable, disponible seulement dans la collection DC Archives. De quoi rattraper notre retard en France sur ces femmes incroyables !

En bref

Girls power !

7
Positif

L'identité graphique sur l'ensemble du livre, Birds of Prey : Black Canary

Les quelques trouvailles au niveau du dessin qui sont en lien avec la musique

Les histoires sont simples, mais pas inintéressantes, et sert bien à prolonger l'expérience du film

Le mini-épisode issu de Gotham Academy

Les nombreux bonus (journaux, couvertures, croquis)

Le tout est en un seul volume, soit 12 épisodes au total

Negatif

La couverture peut prêter à la confusion, on n'y retrouve pas cette nouvelle apparence de Black Canary

Quelques épisodes moins bien dessinés au niveau des visages surtout

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