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Critique de By Night

par Auray le mer. 26 févr. 2020 Staff

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Allison, c'est ma copine à moi !

Je l'avoue, je surveillais la sortie de « By night » depuis son annonce sur les réseaux sociaux par son éditeur Bliss. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y a un grand nom inscrit au scénario, et c'est celui de John Allison, le scénariste de Giant days, qui est toujours en cours de parution aux États-Unis avec plus de 50 épisodes à son actif. En France, le septième volume va certainement sortir cette année, toujours chez Akileos.

Déjà, remercions Bliss d'avoir mis les petits plats dans les grands ! On a entre les mains un format épais comme cet éditeur sait si bien le faire, un dos rond, des feuilles de papier solide, épaisses et brillantes, on remarque aussi des pages de garde magnifiques pour un ensemble parfait. Du bon boulot en somme ! Ils ont vraiment misé sur le superbe travail de John Allison !

Surtout, ne vous fiez pas à la catégorie tout public, ou aux dessins enfantins de Christine Larsen (Adventure Time), car on a vraiment deux niveaux de lecture. La première, d'emblée, c'est forcément la trame principale. En gros, on a un mélange des genres, entre la série Strangers Things et Royal City de Jeff Lemire (lui-même s'est inspiré de la série TV Twin Peaks). Le dernier, parce que l'on parle de la ville de Spectrum comme d'un personnage, et la fermeture définitive des usines de Charleswood est un événement en soi, une excuse pour découvrir le passé de celle-ci, et ses habitants tout le long de notre lecture. À la fin, un futur se construira, et une page définitive se tournera. Sinon, la première cité, c'était pour son côté voyage interdimensionnel dans un monde sombre rempli de monstres, où tout est à découvrir, mais pour Jan et Heather cette fois-ci. Malheureusement, cela reste une trame de fond sans gros développement, donc si vous recherchez de la vraie science-fiction, il faudra passer votre tour.

Pour autant, c'est le deuxième niveau de lecture qui est le plus savoureux et si caractéristique car les dialogues sont de qualité à chaque bulle, des idées en phase avec l'actualité en émanent, de la politique aussi, et beaucoup d'humour, voir de l'ironie. Bref, du pur bonheur ! Ne soyez pas fatigués en le lisant, vous manqueriez quelques pépites du type : « Alors, c'est ça que ça fait de se prendre une énorme vague de pure joie dans la face » exprimera à un moment Jane, et Heather répondra alors : « Cet endroit était plein d'arc-en-ciel et de licornes en 8-bits avant que tu ne sortes ton bouclier de la dépression ».

Bon, rien n'est parfait non plus, une relecture supplémentaire n'aurait pas fait de mal à ce pavé de plus de 320 pages. Je vous mets ici quelques exemples d'erreurs remarquées lors du passage de l'anglais en français sans les numéros de pages vu qu'il n'y en a pas de spécifiée : cetTE endroit, quand ils ont disparuS, tu sais où on trouve un tas de saletés A pas cher, capable [oubli du DE] rendre un clochard...). De plus, les bouches sur le côté ne me plaisent pas forcément (voir couverture)... mais tout de même, on a une histoire pleine de mystères où tous les éléments de fin se connectent, en plus des dialogues savoureux pour rattraper le tout, donc, bienvenue dans la ville de Spectrum !

En bref

« Il est temps de décider... Est-ce que la fin des études et le retour à la maison marquent la fin de nos vies ou le début? »

8
Positif

Les dialogues de John Allison !

Une histoire avec un début et une fin.

Du mystère à toison avec des interconnexions nombreuses, à découvrir au fur et à mesure

Le dessin clair et mignon spécifique à Boom Studios

Les couvertures de fin et la colorisation de Sarah Stern

La qualité d'impression du livre dans son ensemble

J'adore Gardt et les années 80 !

Negatif

Quelques fautes d'orthographe remarquées !

Les bouches sur le côté ne sont pas à mon goût

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