Des oiseaux à suivre dans leurs vols.

C'est la couverture de cet album vue sur le site de l'éditeur qui m'a donné envie de le découvrir. Je n'ai pas été déçue de mon acquisition.

Les graphismes d'Andrei Puicǎ sont superbes, fantastiques et étranges. Il joue avec les cases en les éclatant, les déformant, les superposant. La colorisation reste dans les couleurs de la couverture avec une forte dominance du rose, du vert pâle et du gris. J'aime beaucoup le côté poétique et fantastique de cette immense cité ailée qui vole dans un étrange univers, de ces créatures aux têtes devenues des cages vides parce que leur oiseau lumineux leur a été dérobé (âme, essence vitale, esprit…).

L'auteur dit s'être inspiré du morceau "Pǎsǎri Aprinse" du groupe de metal "Implant Pentru Refuz". Il est dommage que l'éditeur ne nous donne pas une traduction des paroles de la chanson. Si j'ai bien compris (les traductions automatiques peinent à traduire correctement poèmes ou chansons), cela parle d'incommunicabilité : comment vivre dans le monde et en dehors en même temps, comment refuser les barrières, comme être soi sans imiter les autres…

Il faut se laisser emporter par ce monde étrange et lumineux sans vouloir absolument lui trouver un sens particulier.