"Rien que nous deux..."

SCD est à mon sens un manga d'une grande fraicheur qui se démarque par bien des points. Ce troisième tome vient affirmer la bonne humeur et la douceur qui se dégage de cette œuvre.

Ici, nous retrouvons Gojo directement à la suite du tome 2, sans aucune ellipse, aussi le delta de sortie n'affecte pas trop le lecteur et le replonge de suite là où il s'était arrêté quelques temps plus tôt. Ce tome démarre davantage comme un Ecchi, c'est alors que le lecteur se laisse à imaginer les scènes typiques à venir (le trio amoureux, etc...) mais très vite le cœur du manga reprend sa juste place et nous rappelle sa juste thématique : affirmer ce que l'on est, ce qui nous passionne. Un message on ne peut plus présent qu'il y a deux nouveaux personnages qui viennent s'ajouter à l'histoire. Côté personnage justement, on peut noter le véritable bémol de ce tome : l'influence flagrante Inoue Orihime de Bleach, qu'on a l'impression de retrouver trait pour trait, sans vraiment comprendre son importance dans l'intrigue.

Qu'à cela ne tienne, l'auteur nous livre encore et toujours un manga entrecoupé de case humoristique, qui donne ce rythme qui permet à l’œuvre de se démarquer des autres titres du genre, avec des cases où on ne peut que s'émerveiller de sa patte juste et délicate pour ce qui est des expressions féminines.