Travaux forcés
France, 1977. Justin part à la retraite. Il pourrait faire valoir un an de travail supplémentaire mais il s’y refuse.
Car c’est une année de STO, le Service de Travail Obligatoire, pour 600 000 jeunes français, obligés par le gouvernement français et l’envahisseur nazi à partir travailler en Allemagne.
Justin n’en a jamais parlé. Du froid, e la faim, des brimades, du travail long et harassant en usine d’armement.
Mauvais souvenirs et honte mêlés sont à l’origine de ce silence.
Parfois encore on compare les STO aux collabos.
Et il faut tout l’amour de sa femme, qui l’a attendu et caché, durant six mois après son évasion, et de sa fille, pour arriver à lui faire prononcer à haute voix qu’il n’atait pas volontaire, tout cet amour pour panser ces plaies et revivre.
Rare sont les ouvrages, livres ou BD sur ces « Malgré nous « du travail obligatoire.
Les auteurs ont su s’emparer de ce récit familial, un non-dit, où une tâche peut-être, pour en faire un récit noir et blanc au trait fin et fluide, qui décrit les blessures à l’âme de ces hommes, travailleurs déracinés œuvrant à leur corps défendant, pour l’ennemi.
Il était certainement important de traiter le sujet ; Le format BD et la simplicité graphique du récit s’y prêtent bien.
En bref
Récit sur la base de faits réels survenus à un jeune français réquisitionné par le STO pour travailler pour les nazis en 1943et les impacts durables sur sa vie et son estime de soi.
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