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Critique de Dceased - Unkillables

par Blackiruah le sam. 25 juil. 2020 Staff

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Ainsi font font font…

L’année dernière, nous avons eu la bonne surprise de voir DC Comics plonger dans le genre zombie avec “DCeased”. Ce dernier nous propulsait donc, tel un Marvel zombie, dans l’univers de la Distinguée Concurrence qui voyait sa population se transformer en zombie, mais ce virus atteignait évidemment les super-vilains et super-héros, ce qui devint vite problématique.

La série de base avait remporté un franc succès. Bien qu’elle suivait une formule éculée, elle surprenait par plusieurs astuces scénaristiques bien senties et le caractère apocalyptique qui se dégageait de l’oeuvre.

Mais qui dit succès, dit tentation de tirer sur la corde pour capitaliser sur cette nouvelle franchise, mais à bon escient ? C’est ce qu’on va découvrir avec “Dceased Unkillables”.

L’univers de DC contient de nombreux personnages considérés comme immortels, soit parce qu’ils sont déjà des zombies, ont un pouvoir de régénération ou encore littéralement immortels. Tom Taylor s’attarde donc sur ces personnages durant l’infection zombie (via la diffusion de l’équation anti-vie) qui vont vivre leur petite aventure dans un huis clos : ils vont s’isoler, puis rejoindre d’autres personnages (dont des enfants) et vivre tous ensemble jusqu’à la catastrophe.

Bien qu’il y ait 3/4 bonnes idées qui apportent quelques surprises, c’est quand même extrêmement classique. Là où la série de base parvenait à sortir du lot par des directions inédites, ici, ça reste très plan plan. On y suit les différents survivants et l’effet qu’apporte cette nouvelle ère où les super vilains apprennent à se sociabiliser de nouveau. Ca se lit très vite mais ça s’oublie tout aussi vite.

Graphiquement, Karl Mostert prend le relai de Trevor Hairsine, et malheureusement, on perd aussi de sa superbe. Le dessinateur est loin du style iconique de premier artiste et vogue plutôt sur le style poupée de cire tel un Frank Quitely avec un poil moins de finesse. Tout comme le scénario, c’est pas trop mal, ça fonctionne bien avec le genre mais on est loin de la grandiloquence qu’apportait Trevor Hairsine. Reste que l’action et les émotions sont bien retranscrites, ça remplit donc son office mais pas plus.

Bref, ce récit est tout juste classique sans être renversant. Attention à ne pas trop tirer sur la corde…

En bref

“Dceased Unkillables” nous offre une petite prolongation dans cet univers à travers un récit très classique qui reprend la trame bien connue du huis clos dans le genre zombie avec des vilains censés être invulnérables et autres personnages bad ass. Malgré quelques bonnes idées, qui peuvent servir par ailleurs, le récit ne surprend pas et ravira surtout les fans de cet univers. Pour les autres, attendez plutôt la suite directe du premier volume.

5
Positif

Les quelques surprises bien inspirées qui pourront être exploitées par la suite

Negatif

Une trame vue et revue

Dommage de ne pas avoir continué avec un artiste sur la lignée de Trevor Hairsine

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