Ali-la-can’t
Étrange et terrible histoire que celle racontée dans ce diptyque. Un récit à plusieurs voix.
Celle d’une pin-up, égérie sexy et protectrice du Noze art, image douée d’esprit, de patience et de passion, peinte sur le nez d’un bombardier B-24 de la seconde guerre mondiale.
Celle du capitaine de l’avion ensuite, soldat courageux et amoureux, ignorant ce qui se joue de non-dit et de traitrise dans son dos.
Dernière voix, celle de la vérité ; Celle d’un indien, un peu chaman, communicant avec la belle égérie, Ali-La-Can.
De sa voix vient la vérité, de son carnet la douleur, de la réaction du lecteur, la paix ou l’enfermement de la vengeance.
Un récit qui réserve des surprises dans ce deuxième tome, et un diptyque dense et bien construit.
Le dessin est à l’avenant, sérieux, poétique souvent, aux couleurs de désert étouffé de soleil ou sombres de l’épuisement très bien choisies.
Les mises sont variées et donnent la densité, la tension, indispensable au récit. Un scénario original illustré par un démon et un découpage efficace.
En bref
La conclusion tragique du mystère Ali-La-Can, initié au premier tome. Un récit d’aventure dont l’humain est la clé.
Laissez un commentaire
Commentaires (0)