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Critique de The rise of Ultraman #1

par ScoobyDam le ven. 18 sept. 2020 Staff

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Une mise en bouche bien sympathique

Ceux qui me connaissent savent à quel point j’ai apprécié ma rencontre avec Francesco Manna. C’est pour suivre son boulot et son évolution que j’ai commencé cette nouvelle série, et je ne suis pas déçu.


Mon premier réflex en apprenant que Marvel allait adapter Ultraman a été “Mais qu’est-ce qu’il va foutre chez Marvel celui-là?”. J’en suis toujours à me le demander, mais j’ai lu ce floppy en mettant cette question et les aprioris de côté et j’ai trouvé la lecture très agréable.


Le scénario signé Kyle Higgins et Mat Groom est lui-même un défi. Reprendre un personnage aussi peu connu chez les occidentaux que Ultraman pour en faire un personnage Marvel actuel n’est pas chose aisée. Pour moi, le retour n’est pas raté du tout, même si on a ici qu’un début de quelque chose. On est sur une sorte de reboot, avec la naissance du personnage pour cette première issue. On apprend à connaître les personnages et l’agence secrète USP dont les dossiers sont classifiés (tellement que les bulles se rapportant à l’agence sont quelquefois censurées, ce que j’ai trouvé assez sympa).


Côté dessin, c’est du joli Manna. J’aime beaucoup son trait, ses personnages sont cohérents dans n’importe quelle pose et ses décors apportent beaucoup à l’ambiance.

La colorisation est superbe. J’ai beaucoup apprécié le travail de lumière effectué par Espen Grundetjern (oui, il m’a fallu une anti-sèche pour le nom).


Le seul hic que j’ai relevé c’est que, pour moi, l’action se situe au Japon or, outre le fait que les personnages n’aient pas spécialement de caractéristiques asiatiques, certains détails m’ont un peu gêné dans mon immersion; par exemple le volant à gauche alors qu’au Japon il se situe à droite. On me dira que je pinaille, mais quitte à adapter un héros japonais, autant le laisser japonais.


Outre l’histoire principale, le floppy nous propose des sortes de spots publicitaires de l’agence USP, ce qui permet une meilleure immersion dans l’ambiance globale et un récit des mêmes scénaristes dessiné par Michael Cho sur des chasseurs de Kaiju. Outre le fait que ce n’est pas un récit indispensable, je l’ai trouvé sympa et le ton change par rapport à la série principale.


En bref

Une première issue qui donne envie de continuer la lecture de ce récit en 5 épisodes.

8
Positif

Un bon reboot

Un scénario léger mais efficace

Des personnages assez attachants

Les dessins

La colorisation

La couverture d’Alex Ross

Negatif

Les incohérences des lieux et modes de vie japonais

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