Une transformation nécessaire
Pour me mettre dans l'ambiance de ce Transformers, j'ai enfin regardé le premier film éponyme de 2007, encore disponible sur une célèbre plateforme de streaming. Je savais qu'il ne fallait pas s'attendre à un grand scénario, mais je n'ai pas boudé mon plaisir face à un produit qui savait titiller la fibre nostalgique de ceux qui ont connu ce jouet, issu du catalogue Hasbro, dans les années quatre-vingt. Approchons-nous dès à présent du livre des Éditions Vestron, qui ont su mettre en avant des licences marquantes comme Aliens ou les Predators, qui pouvait alors nous manquer dans le paysage.
Ce qui me frappe, c'est la ressemblance avec le format souple des Éditions Flamival. Un ensemble brute, dépouillé de suppléments, à part la célèbre galerie de couvertures alternatives qui est, cela soit dit, magnifique. Les méchas sont soit d'un moderne tape-à-l'oeil métallisé, soit avec un aspect nostalgique d'antan. Superbe ! Pourtant, ne connaissant pas les artistes participants, j'aurais bien voulu au moins une courte bibliographie... une prochaine fois peut-être ?
Sinon, on est là pour le contenu tout de même, et là, j'ai eu du mal à rentrer dedans en tant que novice de Cybertron ou de l'eternelle guerre entre les Autobots et les Decepticons. Comme dans un Star Wars, nous sommes dans un récit très codifié, avec son vocabulaire spécifique, et son lot de personnages aux noms les plus bizarres les uns que les autres. On a du mal à les retenir pour le coup.
Pourtant, il serait dommage de s'arrêter à si peu de complications, car lorsque l'on a lu de bout en bout les cinq chapitres, ce qui reste attachant, c'est comme toujours, les petites histoires dans la grande. Très humanisés au final, les robots cachent parfois sous leurs armures, des sentiments très variés. Il faut voir Bumblebee et Rubble, le petit dernier forgé. Le lien apparent est celui d'un maître et de son élève, mais de plus en plus, cela ressemble à un père qui fait découvrir un monde en perte d'allure à son fils, qui, regarde naïvement le tout.
Parfois politisé ou barbare, et à un autre moment, attachant ou passionnant, le tout reste assez calme au niveau action pour le moment. Mais attention ! Le tome deux va continuer à bouger les lignes, et on sent que l'ensemble est assez ambitieux. Il suffit de vous lancer dans cette nouvelle aventure pour vous en apercevoir ! D'autres surprises de ce genre sortiront en 2021, comme Transformers/Retour vers le futur ou encore Transformers/G.I. Joe : 1939. Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai hâte de lire ça !
En bref
« […] Si l'on s'accroche à la stabilité en pensant que ça nous sauvera, on finira par tomber. »
Positif
Une écriture ambitieuse
Des dessins pertinents par rapport à ce que l'on trouve dans le catalogue IDW Publishing
La galerie de couvertures
Format souple qui correspond bien à l'ambiance liée aux comics
Negatif
Un vocabulaire et des noms difficiles à appréhender pour des novices
Pas de courtes bibliographies sur les intervenants
Peu de scènes d'action au final pour ceux qui en recherchent
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