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Critique de Love, be loved, Leave, be left #11

par Tampopo24 le dim. 1 nov. 2020 Staff

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La fin d'un doux supplice

A un tome de la fin, l'autrice a enfin eu pitié de ses lecteurs et comme l'annonce cette belle couverture toute souriante, chacun trouve enfin le bonheur !

Io Sakisaka nous aura fait mariner et attendre pour voir enfin se mettre en place le couple Inui-Akari qui était pourtant tellement évident depuis le début. Ces deux grands nigauds maladroits m'auront souvent donné envie de leur botter les fesses mais quel bonheur j'ai eu à les voir se déclarer ! L'autrice a orchestré ça de mains de maître avec tout le suspens et les ressors connus des shojos mangas lycéens et pourtant ça ne m'a pas déplu. Il faut dire qu'elle a fait un si joli travail sur eux, que c'était impossible de ne pas les soutenir. Akari, c'est celle à qui on a tellement renvoyé une image de fille superficielle, qu'elle croit vraiment l'être et être vide. Du coup, elle se dévalorise sans cesse et n'ose pas se battre à fond pour ses sentiments, ce qui est terriblement triste. Inui, lui, est la victime collatérale de la brouille entre son frère et ses parents. Du coup, il n'ose pas vivre ses rêves à fond. Alors avec ces deux bras cassés le chemin fut vraiment long, mais il en valait le coup. La déclaration pour qu'enfin il se trouve est parfaite. Io Sakisaka a eu pour cela un excellent sens du rythme, de l petite phrase et un choix de lieu parfait. Bref, c'est LE moment qu'on attendait tous et il a été sublime, tout en douceur et humour, juste comme les personnages.

L'autre couple n'est pas en reste, car s'il est un peu plus en retrait depuis quelques temps, lui aussi a des choses à dire. Avec Ryo et Yuna, on est face à un couple désormais ensemble depuis quelques mois, dont au moins l'un des deux aimerait voir les choses évoluer. Il est ultra cocasse de voir ce pauvre Ryo vouloir aller plus loin sans que Yuna le saisisse parce que son "plus loin" à elle est bien différent du sien. En dehors de ça, sur la fin du tome arrive la question de la manifestation de l'amour dans l'espace public au Japon, ce qui est fort intéressant. On sait que les Japonais sont bien plus pudiques et réservés que nous, preuve en est encore ici. Puisque juste la vue d'un jeune couple s'enlaçant suffit à être la source de commérages et de remontrances. Suite au prochain numéro ^^

Mais parce que Love, Be Loved, Leave, Be Left ce n'est pas que des histoires d'amour, j'ai beaucoup aimé que l'autrice évoque les parents de Ryo et Akari. Il est bien rare dans les romances lycéennes d'entendre parler des parents sauf comme éléments perturbateurs de la romance. Alors c'est chouette d'entendre parler de problèmes familiaux dus à une mésentente des parents, de voir les conséquences d'une dispute sur les enfants, etc.

En bref

Cette série d'Io Sakisaka continue donc d'être un shojo lycéen classique mais de grande qualité avec de beaux personnages très humains dont les mésaventures ne peuvent que toucher le lecteur et lui rappeler peut-être son adolescence. L'autrice mélange à merveille romance, amitié et histoires de famille. Elle termine d'ailleurs ce tome sur un ultime rebondissement bien connu des fans du genre qui associe les trois et n'est pas sans agacer le lecteur ^^!

7
Positif

Une très belle mise en scène de l'amorce du couple Inui-Akari

Des réflexions pertinentes sur le drame des querelles familiales sur les enfants

Des moments adorables au sein de chaque couple

Un début de réflexion sur la manifestation publique de son amour au Japon

Negatif

Des ressorts classiques

Une histoire parfois un peu lisse et prévisible

Un ultime rebondissement agaçant

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